jeudi 9 avril 2020

Petites choses exotiques sans numéro

L'eau potable en direct.
La musique agréable en stéréo.
La vie (sexuelle) des plantes d'intérieur.
Le balcon, l'escalier, la cuisine, le salon.
Le silence appréciable de la clim fermée.
La très buvable session houblon du Castor.
Le LPB Roast sans le sourire de la cafétière.
Les fantasmes inimaginables des plans d'extérieur.
La joie inexprimable des visites emplissant l'âme et le frigo.

La gravité à vélo.
La neige qui fond.
Le soleil à 6 celsius.
L'oxygène dans l'air.
La lenteur qui gravite.
La liberté conditionnelle.

Le temps qui se distend.
Les lieux moins les gens.
Les jours moins le décompte.
L'expression "distanciation sociale".
Le silence inconcevable de la ville fermée.
L'émotion qui fesse fort d'une ascension par la face nord.
Les deux gars sur Jeanne-Mance qui marchent un mercredi après-midi.
Les deux gars sur Jeanne-Mance qui marchent un après-midi en buvant de la corona.

"Les orteils nus remués
une fois libérés des souliers.
Les mains froides qu'on réchauffe
en les frottant l'une contre l'autre."











Et la toune que j'ai entendue:
https://www.youtube.com/watch?v=a7YqvPFZzSc

Et voici venir le fleuve, sur des images d'un autre temps, qu'on veut revoir au plus saint-sacrement:
https://www.youtube.com/watch?v=A5nb3zOciTU





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