samedi 30 juillet 2016

10e jour... en ville

Départ du chic Lakeside dans la brume, sans avoir fait de go-kart, de p'tit train, de piscine en serre ou de petting farm. 
Premier matin vraiment brumeux... que du temps "pas si pire" jusqu'à maintenant, sinon franchement ensoleillé. Surprenant, pour se l'euphémismer solide.

Arrivée dans la grande ville vers midi, chez Carol-Ann, qui nous prête généreusement une partie de son "driveway" pour la nuit, à quelques heures de préavis, le reste de l'entrée étant déjà occupé par Marc et Annie (anciens proprios de la beige sienna... y a des hasards comme ça) en gros sprinter transit, leur "upgrade" de camping.

En pm, sortie de kayak maritimo-urbaine pour les boys, Captain Houde aux commandes, de la baie de Quidividi au port de St. John's, pendant que les filles marchent à Signal Hill, tout ça sous le soleil.


En soirée, grosse bouffe BBQ en bonne compagnie chez notre hôtesse. 

vendredi 29 juillet 2016

Salvage, Terra Nova et un beau camping...

Nos voisins germano-montréalo-néoécossais à la halte routière de bord de route/mer.
La splendide randonnée de bout de pointe à Salvage.
Une sortie en kayak de fond de doigt de mer à Terra Nova.
Les douches gratuites du parc national.
Le camping ultra-kitsch de Lakeside at Thorburn.



jeudi 28 juillet 2016

Le 8e jour... Salvage

Fogo l'île - Salvage, le village


Après 3h d'attente de ne pas avoir pu monter à bord du traversier de 9h, après le stress de la batterie précaire ci-précédemment mentionné, la route mibois-miborddemer est plutôt reposante, même si moins spectaculaire que ce qu'un sympathique verbomoteur Newfoundlander de St John's croisé au Flat Earth Coffee Cafe and Roastery nous a dit, entre multiples autres suggestions.

Direction Salvage, difficile de ne pas y aller puisqu'autre recommandation coup de coeur des SmoulGougeon et on ne peut pas dire que la première recommandation, en l'occurence Fogo, ne valait pas la peine, le traversier, le détour, le décor.

Reconnaissance du village et de la région en roulant, planification de la randonnées du bout de la pointe pour le lendemain, puis un souper au chic 4.5 étoiles Chucky’s Seafood and Wildgame Restaurant au hameau d'à côté, Happy Adventure (ils ont vraiment le sens de la toponymie les Terre-Neuviens... vous avez encore rien lu), puisque le nombre de restos à Salvage est inversement proportionnel au charme du village.

Camping sauvage dans une mini-halte en gravelle entre la route et la mer, après les tergiversations habituelles de fin de journée, quand la lumière vient à manquer et qu'il faut choisir le meilleur endroit pour parquer la van entre deux soupirs, dans un coin de silence. Cette fois, ce sera la mini-halte, malgré un véhicule pré-occupant et les propriétaires tentés plus loin. Le plus souvent, c'est un cimetière, face à la mer, ce qu'on a trouvé de plus tranquille, où les occupants ne sont pas trop dérangeants.




mercredi 27 juillet 2016

Fogo, la Terre plate, Marconi

Pourquoi la Terre plate?
Pour ceux-celles qui se demandaient en regardant la photo prise à Brimstone, et pour les autres qui ne se demandent rien et qui n'ont encore rien demandé, j'essaie de démystifier l'histoire du 4e coin de la Flat Earth et je me dis qu'on aurait dû passer plus de temps au musée (seulement une page facebook, pas de site web, malheureusement) qu'au café à coté (où vous trouverez pas d'espresso, cherchez pas). Ce que j'ai trouvé de plus éclairant est sans doute ici, et ça explique peut-être pourquoi on ne pouvait pas se parquer n'importe où au camping de Brimstone Head.

Pourquoi le Marconi Wireless Interpretation Center?
Guglielmo est né un 25 avril 1874 à Bologne et est mort le 20 juillet 1937 à Rome, un bout après avoir co-eu le nobel pour sa contribution à la télégraphie sans fil (TSF). Une station de télégraphie sans fil, dite Marconi Wireless Station, a été en fonction sur la butte à côté du village de Fogo de 1911 à 1933, d'où le musée. La station était "connected to an overland telegraph line, provided an invaluable communications link to local and passing mariners, and those bound to and from the Labrador fishery. It was also the main link to the Battle Harbour wireless station – through it the people of the Labrador Straits were linked to the North American "land line" telegraph network."
Et pour l'histoire terre-neuvienne, en 1912 les médias disaient que "Tous ceux qui ont été sauvés l'ont été grâce à un homme, M. Marconi... et à sa merveilleuse invention." Eh non, ça s'est pas fait sur facebook le « CQD CQD SOS Titanic Position 41.44 N 50.24 W... SINKING... », par sombre nuit fraîche, un 15 avril 1912.

Voici, voilà.

Fogo, l'île du 6e jour et du jour d'après

Que dire de plus...

Ah oui...
qu'on est arrivés -3 minutes en avance pour prendre le traversier de 15h, en retard de 25 finalement;
qu'on s'est farci la plus que sympathique rando bouclée, dite du Lion's Den, qui part du Marconi Wireless Interpretation Center juste à temps pour se retrouver du côté boisé obscur en même temps que le soleil se retrouvait dans l'eau de l'autre côté de la vue,
qu'on a trouvé où dormir dans le stationnement dudit centre d'interprétation, avec vue imprenable sur Fogo, le village du même nom, pour pas mal moins cher que la chambre à Gouinette (fogo island inn),
qu'il serait vraiment intéressant de se taper une conférence de Zita Cobb (p.ex. Transforming Fogo Island as a magnet for the arts) pour saisir le concept de l'hôtel de gros luxe qui semble plutôt jurer dans le décor minimaliste environnant,
que la vie sur l'île a quand même pas mal changé depuis 1967 (The Children of Fogo Island),
qu'il faut arriver plus de 30 minutes à l'avance pour sortir de l'île et qu'avoir une batterie de van à terre dans la file d'attente n'est pas la meilleure façon d'embarquer sur le bateau, à moins d'avoir des câbles à booster et de faire des beaux sourires aux Newfoundlanders qu'on n'appelle surtout pas Newfies en pareille situation,
que de se faire percher la van à batterie précaire sur une des passerelles de côté une fois sur le bateau, dans une position de survoltage impossible, ne contribue pas à l'augmentation de l'espérance de vie liée à l'absence de stress,
qu'il n'y a pas de wifi au Marconi Wireless Interpretation Center, mais qu'on y trouve un bel espace gazonné et deux jolies tables à pique-nique.



lundi 25 juillet 2016

Neuve Terre: jour 4

Cape-Anguille - Blow Me Down Provincial Park

La petite route pour sortir de l'anguille.
La transcanadienne jusqu'à Corner Brook.
Le brewed awakening café à côté du bike shop.
La rando au Blow-Me-Down et la vue, notamment sur la Bay of Islands (anciennement Baie de Trois Isles, en français dans le texte)
Ma blonde qui se fait donner de la morue fraîche pour 4 et de l'original haché pour 6 par le gardien du parc.
Le souper de morue sur le grill.




dimanche 24 juillet 2016

L'arrivée en terre neuve: jour 3

Baddeck-Sydney-Cape Anguille

La traversée a pris le temps prévu, entre 6 et 8h de midi à 19h, dans du temps pour la plupart imprévu, du celsius dans la mi-vingtaine avec un soleil radieux comme un capitaine, sauf à une demi-heure des côtes, bienvenue à Terre-Neuve, mur de brume et chute mercurienne spectaculaire, pour donner le ton.
En arrivant sur le bateau, on s'est installés dans des sièges pas réservés du deck huit, avec quelques incursions aux decks en-dessous et au-dessus, avec nos deck-shoes comme en allant sur la main.
Highlights de la journée:
- en traversant, Charly, beige et poilu passager à 4 pattes, qui a survécu sans vomir partout dans la van;
- en arrivant, à Port-aux-Basques, 1ère locale rencontrée, la caissière du super, vraiment super, qui confond zucchini et asperge, pour donner le ton;
- à Cape Anguille, le camping en sauvages, bord de mer, herbes folles, gros galets et soleil couchant.








vendredi 22 juillet 2016

Vacances presqu'à Terre-Neuve : jour 2

De St-Andrews, NB, à Baddeck, NS : 671 km

En essayant de couper un peu dans le gras pour arriver au jour 20 cette année... 
à retenir de la 2e journée de route donc:
- la jasette avec des locaux d'âge mûr au café de St-Andrews;
- le détour inutile par Shediac, malgré le homard géant et la crème glacée, et surtout, l'embouteillage en entrant;
- le charme apparent d'Antigonish (4524 habitants en 2011) ressenti en allant y faire le plein par erreur, et où on trouve, par hasard, l'université St-Francis-Xavier (4500 étudiants en 2012) et dont la devise est Quaecumque Sunt Vera, ce qui se traduit, grâce à trois années de latin et internet, Les choses de toute nature sont honnêtes, devise sans doute aussi claire que i) la nature des 24 habitants non-étudiants, à part le garagiste et quelques profs, ii) l'augmentation fulgurante de la population en un an.
- le camping civilisé de Baddeck, sur lac Bras d'or, le "plus que" lac, et le souper "un lobster miniroll et une salade grecque pour 50$".

jeudi 21 juillet 2016

Newfoundland en 2016: jour 1


Mtl-Orford en Subaru.
Orford-Maine-St-Andrews en minivan.
1,3 + 7,5h à peu près, 124 + 535km exactement. De la belle route. Arrivée à St-Andrews en début de lune. Trouvé le spot sauvage sur Google earth, après avoir abdiqués autour du village et dans le coin du RV park. Résultat: au bout de Bar road, juste en face de l'île à Van Horne, gars d'avenue et d'adon mais aussi ancien président de CP Rail à la fin du siècle avant-dernier qui avait les moyens, une estivale de grosse cabane sur l'île, des chambres gratuites aux châteaux de Québec et Lac Louise, une passe VIP cigares inclus pour le train La Havane-Santiago de Cuba et un chic manoir sur Sherbrooke démoli par Drapeau en '73 dans la nuit et la controverse et remplacé par le sofitel.
Au bout de Bar road, là où on se le traverse le pickup gai de plein gué aux aurores: tranquille, magnifique, pas un chat. Juste un chien beige pas encore rodé "promiscuité-de-van" qui s'impatiente prêt à jouer clair de lune au plafond. 

mercredi 20 juillet 2016

Newfoundland en 2016

On va commencer par des photos, on jasera ensuite.

lundi 18 juillet 2016

Newfoundland en 2016...

Eh ben, y a pas à dire, le blogage écossais n'aura pas duré longtemps... un an plus tard et on se retrouve au jour 2 d'un voyage de 2 semaines, avec en prime 2 autres paragraphes non publiés et pleins de bonnes intentions en background. 
Je lâche lousse les paragraphes écossais et je passe à quelque chose de plus contemporain, dans la même gamme climatico-exotico-topographique, quitte à faire un retour sur 2015 un autre tantôt.