jeudi 15 novembre 2012

mardi 30 octobre 2012

vendredi 10 août 2012

Encore des photos... !

http://flickr.com/gp/ke_martel/7825wN/

(Ou cliquer sur le lien dans la marge à droite...)

Landmannalaugar - Skögar - jour 3

Þorsmörk-Skögar
C'est quand on pense qu'on en a quand même vu pas mal qu'on perd sa garde et qu'on s'ébaubit le plus. C'est par un beau jeudi matin ensoleillé donc, dans les 15° secs, à peine sorti du lit de la rivière Krossá, côté sud, encore sur le plat, mais en préparation mentale pour la dernière et plus intense des journées, 25km, 850m de montée et 1000m de descente, que cherchant mon chemin je tombe sur... un beagle qui passait par là. Pas un p'tit modèle de course tout nerveux, pas le modèle rond avec un trou dedans, plutôt un gros lourdeau mollo . Et pas un beagle islandais sauvage non plus, non madame, beagle en laisse avec au bout de la laisse, la famille élargie, l'air local. Je me dis qu'ils sont en ballade autour du camping cherchant le prochain stand à hot-dogs... non monsieur, après m'être informé directement à la source chaude, on parle ici d'une famille de relativement locaux crinqués pour une p'tite (!) ballade en montagne. Ah oui... détail non négligeable... madame, monsieur... l'ado blond, couette mauve, en unicycle! De montagne, mais quand même bien rien qu'une roue.
J'imagine la discussion...
"Órnald mon fils, tu n'as rien de prévu jeudi et il va faire un temps resplendissant, alors nous allons en profiter pour faire Þorsmörk- Skógar en famille.
- Ah non, pas encore. On l'a fait 'y a deux semaines.
- Oui, mais cette fois-ci il y a matante Giseldóttir et mononc' Janclödsson qui vont venir. Ils pensent même amener Bailounsson.
- Ben voyons Bailounsson!? On va passer la journée à le chercher. En tout cas, si je viens j'apporte ma PS3.
- Pas question.
- mon unicycle?
- ok mais tu mets ton casque.
- Rapport! Cass ou pas cass, si je tombe 500m plus bas, ça change quoi?
- Tu mets ton casque... et les jambières. Sinon fini la couette mauve et le percing au pancréas..."
Enfin, vous voyez le genre... et voilà qui part bien la dernière journée de rando, motivé de voir comment l'ado et le chien vont se débrouiller. Eh bien si ça avait pas été de Giseldóttir qui traînait de la patte, j'aurais jamais su parce que j'aurais jamais été capable de les suivre. L'ado et le beagle en avant tout le temps de la montée. L'unicycle servant seulement dans les bouts relativement plats et les descentes pas trop pentues (photo et vidéo à l'appui), à faire des aller-retours entre la famille et le chien.
Je pensais les avoir perdus pour de bon quand on est arrivés presqu'au sommet et que le temps s'est mis à pas mal moins resplendir sur l'autre versant. Brume, brouillard, bruine dans les babines (tellement qu'on voyait pas tout le temps le piquet suivant, et, je l'ai dit, c'est pas parce qu'il manque de piquets sur le sentier). Je les ai perdus aussi à cause du détour, ou plutôt du raccourci, dont personne m'avait parlé, surtout pas ma carte inutile payée à gros prix. Raccourci qui sauve un peu d'altitude et 2km, mais qui évite le sympathique refuge du sommet. Alors comme j'ai fait le détour par le refuge, j'en ai profité pour prendre le chai et la cliff bar en jasant avec Andrea, la sympathique Warden moins sexy que l'autre, mais beaucoup plus jasante.

Je les ai retrouvés beaucoup plus tard dans la descente, au moment où la matante a fait l'erreur de relâcher lousse Bailounsson... et ce qui devait arriver arriva, le beagle dans la brume de décoller à fond de train te ramasser 3 moutons défrisés que le hasard avait mal placés pas loin, mais qu'on n'aurait jamais vus si le chien avait pas décidé de leur donner la go de leur vie. Ça y est, on allait perdre le beagle à tout jamais, me suis-je songé. Quand il est réapparu 2 heures plus tard, tout content au bout de sa queue branlante et du chemin, beaucoup d'altitude avait été perdue, comme beaucoup de coups de sifflet dans le vide par Giseldóttir sacrant à Thor, à Týr, à Odin et à Loki (dieu fripon !?... et "père de plusieurs monstres; le serpent Jörmungand, le loup Fenrir, et la déesse du monde des morts Hel." C'est Wiki qui le dit... fascinante la mythologie nordique!).
Et je vous dis pas la face des 3 moutons ahuris, mais oh combien soulagés, qui reprenaient leur souffle plus bas dans la trail... le sprint d'une vie.
Je vous déblatère tout ça en fait parce que le si magnifique paysage côté mer, le col Fimmvörðuháls, entre les glaciers Eyjafjallajökull (lieu du fameux volcan pas prononçable qui nous a empoussiéré l'atmosphère en 2010, 6000 vols annulés, +1 milliard $ en perte pour les compagnies aériennes... et blaðlaþlá) et Mýrdalsjökull, la fantastique vue le long du chemin sur la rivière Skógá, "parsemée d'innombrables chutes d'eaux toutes impressionnantes et magnifiques" encaissées fabuleusement dans des canyons vertigineux, eh ben de tout ça, je n'ai malheureusement rien vu. Entendu les chutes, oui, entre 2 coups de sifflet, mais rien vu. Que du gris mouilleux. Avoir été météomedium, j'aurais fait la rando en 4 jours (plus sage) et campé en haut au refuge en attendant le beau ciel bleu du lendemain. M'enfin, vu malgré tout le dernier bond de la rivière avant la mer... la spectaculaire Skógáfoss, Skógá signifiant « forêt » (!?), et foss signifiant « la chute d'eau », 62 m de haut par 25m de large et assez profonde pour y oublier son coffre (patience, l'explication s'en vient...). La chute serait une des plus célèbres et des plus visitées du pays. J'ai vu ça au camping en bas! Tout en promiscuité, on est loin des baies isolées et sauvages des fjords de l'ouest. Si les voisins avaient pu monter leur tente dans mon vestibule, c'est sûr qu'ils l'auraient fait, ils étaient bien partis pour ça en tout cas.

Encore wiki, pour notre plus grand bonheur... "On raconte qu'un coffre se trouverait derrière la cascade (!), déposé ici par le Viking Þrasi Þórólfsson (vous vous arrangez avec les thÞ). Un enfant trouva le coffre quelques années plus tard, mais ne put en prendre qu'une poignée qui est aujourd'hui entreposée au musée de Skógar." J'ai vu ni le coffre, ni le viking, ni l'enfant, ni la poignée mais je vous avais bien dit qu'ils font des musées de n'importe quoi... manquerait juste un unicycle et un squelette de beagle perdu.
Chouette chute tout de même.

Pour ceux qui se poseraient la question... oui j'ai enfin pris une douche au camping. Elle était bouillante, pas d'eau froide, et m'a coûtée $2,50. Le camping était $9. Comme d'habitude.

Après la nuit de promiscuité, décidé de laisser le bus filer à 8h et de revenir sur le pouce. Ça s'est idéalement bien passé: pouce 1: kid norvégo-brésilien aux études en Islande et s'en allant prendre le bateau pour les îles Westman, lieu du plus gros party de l'année en Islande, avec des bands et de la boésson pendant 3 jours. Pouce 2: 2 pêcheurs des îles Westman s'en allant en ville pendant que le plus gros party de l'année en Islande se déroule sur leur île, avec des bands et de la boésson pendant 3 jours. Ils m'ont payé du café gratuit au truckstop et laissé direct au camping de Reykjavik. On a parlé d'immigration, de criminalité, ou l'inverse, c'est pareil pour les Islandais de toute façon, et de pleins d'autres sujets fascinants comme le bel été en cours et le mauvais temps ailleurs en Europe. Merveilleux, le pouce en voyage!

samedi 4 août 2012

Landmannalaugar-Skógar... jour 2

Alftavatn - Þórsmörk (30km) [NDLR: l'espèce de lettre indécise mi- "b" mi- "p", ça se prononce comme le "th" anglais dans "thing" alors que le "d" barré (ð ou Ð), se prononce comme le "th" dans "this"... je vous laisse y penser en mettant votre langue à la bonne place... D'ailleurs, parait qu'il y a un Islandais qui a écrit un livre au complet sur la lettre ð! Mal à la langue juste d'y penser.
Et puis vous aurez compris que Þórsmörk et Thorsmork, pour nous c'est pareil et que ça doit vouloir dire la mork à Thor, j'imagine]

La rando donc... Départ presqu'après tout le monde à 10h11. Gros soleil, bien fait de pas continuer la veille par un hostile de temps frais. Dépassé les plus gras groupes dans les premières heures de marche. Sentier encore balisé comme c'est pas croyable. Le festival du piquet en bois (qui vient d'où d'ailleurs le bois? D'ailleurs?). J'en prendrais bien un sur deux pour aller baliser l'Hornstrandir tiens [NDLR: oubliez ça, avec le lendemain pm que j'ai passé dans la brume à chercher des piquets, faut pas en enlever un seul!]. Jusqu'au refuge suivant, à Emstur, presque tout plat... grand et long désert de sable noir, entouré du relief volcanique magnifique du coin, sans les couleurs du Landmannalaugar, mais ça donne un autre genre de charme. Comme être dans la lune, mais avec des glaciers en arrière-plan. À Emstur... 14h10, 4h pile. Une vraie montre Suisse. Refuge et camping plus attrayants. La Warden aussi. Comment elle s'appelait la blonde à ThPÞór déjà? Ben c'est ça. Sans l'armure. Camisole blanche et shorts sexy avec des collants noirs pis des bottes de marche. De quoi rester dans la lune. Je soupçonne certains de coller au refuge un peu plus longtemps que prévu. Moi, je me suis contenté de lui emprunter une fourchette. Perdu la mienne. Ça fait pas une longue conversation emprunter une fourchette et la rendre. D'autres ont feint la douche sans eau chaude. Meilleure tactique. Tout de même pris un break de 2h à dorer au soleil après avoir délyophilisé un autre sac de trucs en poudre, redépart à 16h15. Encore une fois paysage époustouflant. Même passé la dernière demi-heure dans une forêt islandaise! Eh oui. Une vraie. Comme un oasis de verdure dans la Mer de la Tranquillité. Pas le choix de conter la blague islandaise typique... "Qu'est-ce que tu fais si tu te perds dans une forêt en Islande? Tu te lèves debout." Des sacrés blagueurs ces Islandais.
Thpórsmörk à 20h45, pas fâché. L'achille du talon en feu, mais on n'est pas sur Facebook, je vous conterai pas tous mes p'tits bobos, déjà que j'écris ce que je mange. Joli camping sur le gazon, sur le bord du lit de la rivière Krossá (!), beau gros refuge (Skagfjörðsskáli... se prononce comme ça s'écrit, c.-à-d. bien mal), jamais vu de Warden, alors pas payé. Un rabat-joie dirait que c'est dommage qu'il y ait encore des gros 4x4 parqués là, et il n'aurait pas þor.
Je reviens un autre tantôt avec la 3e journée... Þórsmörk-Skógar, que j'aurais dû faire en 2 jours, mais on a ce qu'on mérite, c'est déjà bien.

Des photos! Des photos!

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vendredi 3 août 2012

Landmannalaugar - Skogar, jour 1

[Landmannalaugar-Skogar... Coché en 3 jours finalement, mais j'aurais dû en prendre 4. C'est vendredi, y a à peu près tout mon pacsack qui s'étourdit au chaud dans la sécheuse de l'auberge de jeunesse de Reykjavik, celle à côté du camping où je loge. Facile le camping, toujours de la place, pas besoin de réserver et pas cher ($10), et accès aux services de l'auberge, dont les tinternets, comme vous voyez.
Retour sur mardi donc... avec quelques notes prises le soir, après la journée au bureau à piétiner les kilomètres. Pas tout intéressant, mais comme toujours, vous êtes pas obligés de lire.]

Landmannalaugar - Alftavatn (24km)
Bus arrivé vers 12h30 dans un stationnement grand et rempli comme le 10-30 (j'exagère légèrement)! Impressionnant comment que ca grouille de monde. Contraste total avec le nord-ouest. Il y a aussi plus de bâtiments qu'en '96. Ça donne pas le goût de rester longtemps, et c'est bien dommage parce que le paysage est à tomber su'l cul.
Temps de me repaqueter et départ à 13h15. Autoroute du showbizness... mais décor hallucinant. Petit détour pour s'éloigner des foules et monter un p'tit sommet, mais vite retrouvé le sentier balisé comme c'est pas permis. Arrivé au 1er refuge, le plus haut perché (+1000 m alt.), à 16h45. Le plus rocailleux aussi. Les sites de camping sont sur la roche, entourés de murets de pierres. Fait pas chaud et il vente. Warden sympathique qui arrive en mai et repart fin août. Pas eu beaucoup de neige cette année, il a juste eu à pelleter un pied en arrivant en mai. Comparé à 10 pieds l'an dernier. Le refuge peut accueillir une cinquantaine de personnes "legally", et jusqu'à 100 s'il fait pas beau. Les campeurs ou les passeurs peuvent y faire le plein d'eau et le vide de vous savez quoi. Le temps du maquereau fumé sur rivita du dépanneur à Reykjavik (les jeunes hollandais croyaient pas à ça quand je leur ai donné ce que j'avais de trop... le poisson favori de la belle en plus, de quand elle était p'tite à la plage en vacances au Portugal avec ses parents... c'est beau la jeunesse), avec un bout de brie, puis de chocolat, agréable changement des #¥??#%!x&@ de clifs et de la bouffe en sac, puis redépart vers 17h30. Fini la run en traversant une rivière sans enlever mes bottes grâce à RamboChris-l'Allemand-qui-sait-tout et sa toute nouvelle conquête, une Allemande ramassée à Landmannalaugar. Marché avec eux la dernière demi-heure. Arrivée à Alftavatn décevante vers 21h30... d'abord il y a pleins de gros trucks, puis une couple de gros groupes, dont des français dans un teepee qui sont rendus à se chanter le iglou igloo au frontibus pis à tout' les tibus, puis un paquet de tentes, sur le bord d'un lac certes, mais environnement plutôt dans le genre hostile-désertique-j'aurais-dû-rester-chez-nous . J'ai pensé sérieusement juste manger chaud et repartir, mais la fatigue et surtout les gros nuages gris ont pris le dessus. On devient sage et presque intelligent avec le temps et les chevilles usées. Mangé un sac le plus vite possible, vitesse facilitée par Rambo et sa douce qui ont décidé de me tenir compagnie, puis monté la tente et dodo.

[Bon, temps d'aller voir dans la sécheuse si je peux enfin me rhabiller... tout nu à pitonner dans la cafétéria de l'auberge, c'est un peu frais:) ]

mardi 31 juillet 2012

Dans le bus... Précision

C'est pas le tape qui chauffe. Y a vraiment un chauffeur.

Dans le bus...

Je peux pas m'empêcher... Toujours dans le bus Reykjavik-Landmannalaugar, puisqu'il y a du tinternet gratos. Deux ou trois trucs intéressants racontés par le chauffeur:
1- géologique: depuis ma visite au siècle dernier, en septembre '96, l'Islande s'est élargie de presque un mètre (5cm par année);
2- sociologique: depuis la fin des années '90, les Islandais barrent leur maison et leurs autos... L'Islande rattrape tranquillement tous les standards européens, incluant le taux de criminalité. Les prisons débordent. Ahhh, que c'était donc le bon temps en '96, on pouvait entrer chez n'importe quel quidam et se faire un café. Dès que je repasse à Reykjavik, je vérifie et vous fais un compte-rendu avec échantillonnage de maisons statistiquement représentatif.
3- Alimentique: avec la géothermie, ils font pousser des bananes, des oranges, "name it"... mais ça revient moins cher de les importer d'où c'est que ça pousse pour de vrai! Y a que les concombres (anglais? Va savoir...) pis les tomates que ça vaut le coût. J'ai pas osé demander pour les fraises de l'ile d'Orléans, le blé d'Inde de Neuville et les courges (!)... surtout que c'est pas le chauffeur finalement, c'est un tape à cassette. Chose certaine, ils font pas encore pousser des érables. Des biscuits à l'érable non plus.

Tiens... une forêt!

Hornstrandir... donc

Hornvik-Lonafjordur (3e jour de rando)
Au GPS, et pas de la tarte. Ça se devait franc sud les doigts dans le nez, ce fut un peu n'importe quoi, les doigts croisés. Ahhh les raccourcis. Et les nuages. Pour ma mémoire, levé le camp à 17h de Horvik côté est, après une ballade allège au phare-guesthouse, arrivé à 22h30 de l'autre côté, au rendez-vous du bateau de lundi, à Lonafjordur.
Ceci dit et parlant tarte, de façon générale, pas vu de recette de tarte aux pacanes, ni de pékan, ni de carcajou évidemment, parce que je serais pas là à vous raconter ça de vifs doigts. Par élimination, pas d'arbre, pas de route, pas d'électricité, pas de cheval, pas de train, pas de moustique (que des petites mouches noires qui piquent pas... dire qu'on m'a fait acheté un filet!), pas de mouton (en Islande, digne de mention), pas de poisson (j'ai pas cherché non plus), pas d'anoure, pas de mammifères marin, aérien ou terrestre. Sauf un quart de douzaine de paires de beaux p'tits renards arctiques en laine polaire brune-bleue. Sont-ti tassés cute! Téléguidés pis toute, là juste quand et où on les voudrait. Ahhh, la technologie islandaise! Y en a un qui est même venu me laissé un p'tit cadeau tout frais sur le bord de ma tente. C'est-ti assez fin. La pancarte dit qu'il est permis de les nourrir... mais juste un ti-peu!? Ahhh la permissivité islandaise. Vu un paquet d'oiseaux par contre. Et pas reçu de cadeau par la tête, je me demande bien par quel miracle. Beaucoup de cours d'eau aussi... et de traverses au gré du gué, pieds nus dans l'eau frette.
Et quelques humains. Bien peu pendant la marche. Beaucoup plus aux campings désignés. Et aucun aux campings pas désignés laborieusement choisis par le propriétaire des vifs doigts ci-présents.
Quelques humains en chalets privés d'été, genre de baux de villégiature de droits ancestraux acquis de générations antérieures. C'est que jusque dans les années 1940-50, avant les magnifiques années '60, il y avait du vrai monde qui vivait dans l'Hornstrandir. Vous verrez le coin que vous vous demanderiez ce qu'ils faisaient là et comprendriez pourquoi ils sont partis. Un fils d'Hornstrandinois me disait qu'ils sont partis parce qu'ils étaient tannés de pas avoir de la radio, de la tivi, de l'électricité, de la visite. Pas eu besoin d'exproprier personne pour en faire une réserve naturelle protégée. Ils auraient dû faire ça à Forillon tiens... coupez la tivi et tout le monde lève les feutres, facile.
Drôle d'endroit quand même la péninsule. Je vois pas d'équivalent chez nous. Ça se veut sauvage et isolé et en même temps pour $100 et 50min d'avion de Reykjavik + $100 et 50min de bateau d'Isafjordur, on est rendu dans un incroyable terrain de jeu pour le "goretex enthousiast" (NDLR: en anglais dans le livre). Tu peux te perdre comme il faut, mais jamais pour plus d'une semaine à la fois, vu que c'est une péninsule avec pleins de baies, de falaises et de fjords et que ça se traverse d'un bord à l'autre en une ou deux journées, et qu'il y a de l'eau relativement potable partout. Ça fait que les Islandais sont pas trop nerveux d'y lâcher lousse les touristes sans trop poser de questions.
On donne rendez-vous au bateau de retour à peu près n'importe où autour de la péninsule et on sait pas trop ce qui se passe si le bateau se pointe pas, ou si le passager n'est pas au rendez-vous. Enigue!

Encore pour mes neurones, et pour conclure pcq le chauffeur du bus Reykjavik-Landmannalaugar jase et que ça l'air intéressant (je pourrais tout vous écrire ce qu'il dit, mais je tape pas assez vite):
Rando jour1: débarqué sur la péninsule à Hesteyri vers 15h, départ après le café du café vers 16h (il y a 2-3 bâtiments restaurés dont un guesthouse/café), fait un peu le twit pour pousser jusqu'à un endroit isolé et arrivé dans la petite baie de Haelavik, de l'autre côté, juste à temps pour le coucher du soleil, 23h14. Ça valait le déplacement, et la montée intense vers la fin.
Jour 2: départ à 13h, arrivé à Hornvik passé le camping officiel, sur le bord d'une chouette chute. 1ère partie intense au gros vent de falaise à oiseaux (j'en ai même perdu ma calotte! Ben oui, j'avais une calotte.) à chercher une trail fantôme pour descendre un secteur plutôt abruptissant merci. Dernière partie à zigonner solide pour essayer de traverser une rivière sans avoir de l'eau jusqu'aux aisselles.

Voilà pour l'Hornstrandir. Over&Out pour quelques jours.

Hornstrandir... semi-coché. Landmannalaugar dès demain

Semi, pcq c'est grand et qu'en 3 jours, on en fait pas le tour.
Belles journées, sans trop d'histoires.
Pas beaucoup le temps de m'étendre sur le sujet... mais ça viendra.
Maintenant (lundi soir) au vraiment pas sauvage et pas isolé camping de Reykjavik pour la nuit seulement. Fini par prendre l'avion d'Isafjordur. Le pouce a ses limites. Ça va me permettre de fitter le Landmannalaugar dans le voyage. Départ demain 8h... on verra combien de temps ça prend. On me dit entre 5 jours et... 6h (y a une course organisée avec pleins de joyeux coureurs à chaque année)! Comptez surtout pas sur moi pour vous courir ça en 6h. Peut-être en 3-4 jours.
À+


Boeuf en sac... coché!

Ça y est, tout le stock de bœuf stroganof lyophilisé est épuisé. Mais c'est une bonne fatigue.

Merci spécial à Bruno pour le conseil gastronomique.

Photo 1: de la bonne soupe aux nouilles
Photo 2: sans commentaire

vendredi 27 juillet 2012

Isafjordur

Vendredi 13h21, juste avant le départ du bateau pour la "sauvage et lointaine" péninsule d'Hornstrandir... à 50min. d'ici!
Il fait beau comme c'est pas possible d'imaginer qu'il peut faire si mauvais. Si on voyait l'horizon, je dirais qu'il y a pas un nuage à. Mais on voit pas l'horizon, on est dans la fjordure tout partout, bord en bord, mur à mur. En plus, il fait chaud.
Arrivé au fjord-à-Isa, contrée belle comme une Isabelle, mercredi grâce à 3 pouces fjord intéressants. Des Allemands, des Allemands et un New-Yorkais. Je vous raconterai, ou pas.
Tous les bateaux étaient pleins hier, réquisitionnés par une croisière qui s'amuse, ça m'a donné un break du crash de mardi. Vacance de boulot, vacance de rando. Café, resto, gâteau au fromage, tinternet et même 2-3 bières. Grosse vie.
Départ bientôt donc pour 3 jours 3 nuits en solo, rando de quelques km par jour si je fais pas trop le twit. Laissé sagement quelques bricoles en ville, moins de poids, plus de fun.
Bonne fin de semaine!

Photo 1: sans commentaire
Photo 2: on remarque sur la droite une forêt islandaise typique. Je pense qu'à partir de 4 ou 5 chicots de sapin on peut parler de forêt. Erreur boréale?

Keflavik, pas l'aéroport

(oups... Bogue de blogue, ce texte de la semaine dernière se retrouve ici!?)

Ahhh, il est de ces petits coins de planète qu'on ne voudrait jamais quitter, euh... peut-être pas jamais, mais pas tout de suite en tout cas. La rando mal commencée à partir de Látrabjarg s'est plutôt bien déroulée, sous un ciel radieux et sur un sentier splendide et bien mal balisé. La verbo-motrice à lunettes du petit musée aux deux avions crashés au siècle dernier (un bimoteur Antonov d'Aeroflot et un DC-3 américain... ils font vraiment des musées avec n'importe quoi ces Islandais) à Hnjotur m'avait pourtant tout expliqué la rando, il y a quand même eu des bouts moins évidents. On a beau suivre une falaise, quand ça monte et ça descend tout le temps et qu'on est lesté comme un mongol fier, on tente les raccourcis. Et par expérience, ça ne me réussit pas tout le temps les raccourcis. Ceci écrit, la joie de l'arrivée triomphale tout en bas entre 2 falaises, sur une plage de carte postale, mouillée de mer et de rivière, bordée d'une jolie cabane d'urgence de couleur vive, Keflavik, après 5h de marche costaude, valait le déplacement. Seul un rabat-joie dirait que ce n'est que la mi-chemin d'une ballade de 28km finalement et que la falaise suivante ne serait ni tarte ni gâteau, et il aurait raison.
Mais profitons du moment présent. Gros soleil, enfoncé dans une chaise thermarest comme dans un gros pouf de salon, vue sur la mer, la plage et l'univers, le chana masala frétille dans son sac juste à l'idée de se faire réhydrater. L'estomac remonte tranquillement des talons. Même le vent collabore et se calme le pompon.
Marche sur le sable, allège et zen comme un bouddha d'hélium (belle place pour le "ploguer", le bouddha:) ), tout nu dans la tête, 3h de dé-tente appréciées, après les 16h de tente.
Et puis allez hop, faut repartir se retaper de la recherche au cairn et du battage de falaise. Arrivé de l'autre côté, sur la route de Raudasandur ("plage de sable rouge"), content comme un marsouin, mais plutôt mal en points, en tout et en partout. Pas d'auto en vue pour me poucer jusqu'à la route principale, encore 8km de l'autre côté de la péninsule, pas eu le choix de crasher sur le bord de la route vers 21h30, sec et usé comme un Antonov en manque de fuel au siècle dernier. Si j'avais pas eu de tente, je l'aurais même pas montée.

NAMM 2: toujours s'entraîner en conséquence, avant de faire un peu de sport. 20km allège dans un champ de pâquerettes , c'est pas 28km en relief chargé comme un twit.

Le caillou du jour

Et voilà! Demandez et vous recevrez...
:0)

NAMM 1

Notes à moi-même
- Pas important: Pendant le séjour dans l'attente de lundi à mardi, à part prier à Thor et à la Bolduc (plus subtile celle-là... c'est le café!) que la tente reste intacte au moins, j'ai écouté la montre, à défaut d'avoir la tv et meteomedium. La température est passée de 10° en pm pour se stabiliser pour la nuit à 4.5°. Comme c'est une vieille montre, pas le câble ni d'oreilles de lupin, alors pas de facteur éolien. À l'oreille, certainement -15°C dehors au grand vent, sans compter lumidex.

- Important: quand il pleut et qu'il n'y a plus d'eau potable en dedans, ne pas faire le chaudron et penser en mettre un dehors, l'eau de pluie, c'est de l'eau quand même.

jeudi 26 juillet 2012

Le temps dehors justifiera l'intérieur...

Látrabjarg (le plus meilleur endroit pour se lâcher lousse dans le "puffin spotting", en plus d'être "the westernmost point in Europe", en excluant les Açores!? C'est le livre qui le dit. Pas formidable ça?)
Après le vent à perdre la vue, celui à vous faire cri..er le camp en bas. Flatey peut aller se rhabiller, sur les falaises de Látrabjarg lundi après-midi, fallait marcher à 45° et avoir un sac-à-dos de 50lbs pour pas se ramasser 441m plus bas devant une flopée de pas fines en pantoufles (photo à l'appui, on ne voit pas bien les pantoufles par contre, et faites pas attention aux marguerites hors champ), guillemots miroir, pingouins tordus et mouettes rieuses (on le serait à moins) tous se moquant des touristes non lestés qui revolaient en bas à la qui vole le mieux.

Tout ce préambule pour écrire que je me suis enligné pour une rando de 20km sur les falaises, mais qu'après une heure de marche à 45°, sentant l'Apocalypse, ou à tout le moins le Déluge et une vive douleur au bassin gauche, j'ai cru bon monter ma tente en catastrophe sur le premier bout de gazon plat qui passait... en attendant la calmie. Il était 16h. La calmie s'est pointée le lendemain matin à 9h, sauf une petite fenêtre d'opportunité bien saisie pour me délyophiliser le fameux poulet vindaloo de minuit. Plus bourratif au goût qu'un bain, plus habillé aussi (et pas de photos).

(Note budgétaire: Eu la chance de prendre mon 1er pouce du voyage à la sortie du traversier... Bonne affaire pcq le bus "spécial" pour se rendre à Látrabjarg coûtait un joyeux $85!)

Ding dong... Hal-lo-ween!

The night was rough...

C'est pas moi qui l'a dit, c'est le fermier. Celui qui a le camping flate de Flatey, si bien exposé au vent, comme tout le reste de l'île d'ailleurs. (Note budgétaire: 1000 couronnes la nuit, eau, toilette et pas de douche, soit environ $8,50). La tente a fait un vacarme ahurissant, mais a tenu le coup. Bonne affaire, il reste quand même quelques nuits à faire. Nuit bien ventilée et claire, forcément. Réveillé à peu près aux heures, mais pas vu l'obscurité. Je pensais qu'elle s'était faufilée quelque part entre minuit et quart et 1h12, mais non, elle s'est défilée en juin et reviendra en douce dans quelques semaines. Et puis, bon matin pour démonter une tente au grand vent, avec pas de pluie, jitvpsp*. Souris, c'est lundi :)

Hier soir, aux Beaux Dimanches, marche sur Flatey, avant le bœuf stroganof lyophilisé, la mécanique de réchaud (problème de valve pas réglé, ça regarde pas très bien) et la nuit masque aux yeux bouchons aux oreilles. Marche entre la vingtaine de maisons d'abord, l'église et derrière l'église, la plus petite plus vieille bibliothèque jaune d'Islande, puis sous les sternes en furie (grosses comme des bibliothèques jaunes, photo à l'appui), parmi les édredons volants et autres espèces de zôaazos volatiles.
Le bout de l'ile est une réserve dont l'accès est interdit pour cause de "hachure protégée" (photo à l'appui!), entre mai et le 20 juillet... bon timing donc. Pas vu de hachure. Pas de pas fines non plus. J'avais pas réalisé avant ce matin, mais c'est toute une attraction, les pas fines. Les Zeuropéens sont ici pour voir ça. Ça leur fait moins loin qu'aller chez nous. Mais quand il vente à perdre la vue, les pas fines font les fines et se terrent à la maison, ça rend leur mac heureux (jeu de mots de bas niveau, mais si vous pognez celle-là c'est que vous avez vraiment pas assez dormi ou trop... Parlant jeu de mot, pas de lapon (ref.: blog norvégien juillet 2011, pour les nouveaux lecteurs, s'il y a lieu) mais du lupin en masse:)
Prochaine étape: traversée sur les fameux fjords de l'ouest, puis improvisation comparée ayant pour titre: Brjánlækur ou Hrafnseyrarheidi, pleuvra, pleuvra pas, telles sont les questions.

*jusqu'ici tout va pas si pire

dimanche 22 juillet 2012

Le caillou du jour

Stykkishólmur...

(À peine arrivé et je vous garoche déjà par la tête des noms à coucher dehors... et ça fait juste commencer, on s'en doute bien. En plus, c'est là que je vais coucher pas mal tout le temps, dehors. Quand on est d'adon...)

Ah les plans les plans! Plus on en fait, plus on en défait. Seule la pluie change pas d'idée, quoiqu'hésitante tout de même. Par ondées. Et un correct 13ºC, avec un confortable 97,82 kPa (il y a une formidable pancarte électrique à l'entrée du village qui en dit encore plus, mais j'épargne les détails, et le lecteur.).

Donc, difficile de rester tranquille en débarquant d'un avion...
Vu la pluie et l'horaire de bus et décidé de commencer par le nord-ouest et d'aller camper à Stykkishólmur. Beau temps pour rouler. Surtout avec le banc de randonneux qui s'embarquait pour le Landmannalaugar. Pas sûr que ça me tente de me promener en banc. Ça marche pas vite un banc.
Vu le camping de Stykkishólmur et décidé de me pousser avec la traverse de 15h45 pour filer vers les fjords. Vu des photos et décidé de camper sur la petite île de Flatey, au milieu de la traversée. C'est un des rares noms que je vais pouvoir prononcer et écrire, tout ça sans accent.
Là j'attends le bateau en face de ma soupe aux crevettes made in Matane, du port, du phare, du temps à tuer. Wifi gratos, un luxe. Quand je vais débarquer sur l'île, j'aurai plus le choix de suivre le plan et de rester... le prochain bateau est demain matin 10h30. Quoiqu'à la nage... avec un banc de poissons?

Terre de glace...

C'est parti, enfin presque. Et rebelogue!
Le vol Mtl-Halifax a une heure de retard, mais ça devrait quand même laisser assez de temps pour attraper le vol suivant pour Keflavik, à 22h. ETA: 5h du mat, sous une pluie battante à 10ºC, avec des vents à te défriser la dorsale pendant deux jours. Beau temps pour mariner tout endimanché au Blue Lagoon peut-être. Ou aller voir si Karl Marx est toujours à la même place, sous les gros arbres dans le vieux cimetière de Reykjavik, et où on retrouve aussi gravés quelque part ces mots du livre de Pierre Loti "Pêcheurs d'Islande" : "Il ne revint jamais. Une nuit d'août, là bas, au large de la sombre Islande, au milieu d'un grand bruit de fureur, avaient été célébrées ses noces avec la mer". Pas gai le Loti. Mais avec des nuits de 3-4 heures, ça devrait être moins sombre.

Plan de match dès que les vents se calmeront, ou lundi:
- bus pour le Landmannalaugar;
- rando de 3-4 jours jusqu'à Skovar
- pouce ou bus vers le nord-ouest, pour la traverse à Stykkisholmur.

mardi 3 juillet 2012

St-Jean 2012

... et le fameux agneau à 6 pattes de Charlevoix!

samedi 28 avril 2012

Moab - vendredi - dernière sortie!

Ça accote presque Porcupine... belle descente de 16km, puis les classiques Gold Bar Rim (dite "la montée du spinneux qui jase tout le temps"), Blue Dots (l'illégale) et Portal (la fatale).
Camion au garage, donc obligés de se faire navetter le matin, et de pédaler jusqu'en ville au retour(!). Il manque 10km et 45min au tracé GPS d'ailleurs. Sacrée journée pour finir la semaine. Rien de cassé, belles et intenses vacances!
Demain, départ pour Calgary... on devrait arriver dimanche matin. Puis Montréal en soirée.

2012-04-27 11:15 am

Name:Mag 7 (av/Gold Bar Rim/Blue Dots/Portal)
Date:2012-04-27 11:15 am
Map:
(valid until Oct 24, 2012)
View on Map
Distance:35,0 kilometers
Elapsed Time:4:31:53
Avg Speed:7,7 km/h
Max Speed:49,2 km/h
Avg Pace: 7' 46" per km
Min Altitude:1 186 m
Max Altitude:1 834 m
Start Time:2012-04-27T17:15:40Z
Start Location: 
 Latitude:38º 34' 24" N
 Longitude:109º 47' 33" W
End Location: 
 Latitude:38º 35' 09" N
 Longitude:109º 35' 28" W

vendredi 27 avril 2012

Moab - un jeudi avant la pluie...

…et après la 1ere grasse matinée des vacances. Une autre belle découverte XC.

2012-04-26 8:28 am

 

Name:

Klondike Bluffs Trails

Date:

2012-04-26 8:28 am

Map:
(valid until Oct 23, 2012)

View on Map

Distance:

28,0 kilometers

Elapsed Time:

2:35:20

Avg Speed:

10,8 km/h

Max Speed:

27,9 km/h

Avg Pace:

5' 33" per km

Min Altitude:

1 395 m

Max Altitude:

1 597 m

Start Time:

2012-04-26T14:28:53Z

Start Location:

 

 

Latitude:

38º 46' 26" N

 

Longitude:

109º 42' 45" W

End Location:

 

 

Latitude:

38º 46' 24" N

 

Longitude:

109º 42' 46" W

 

Moab - Jour 4 (ou 5...) - Mercredi - sweet

Restait un bout des Brands à faire… coché maintenant.

2012-04-25 5:57 pm

 

Name:

Moab Brands: EZ-Lazy-N40

Date:

2012-04-25 5:57 pm

Map:
(valid until Oct 23, 2012)

View on Map

Distance:

10,2 kilometers

Elapsed Time:

47:52.6

Avg Speed:

12,7 km/h

Max Speed:

22,4 km/h

Avg Pace:

4' 43" per km

Min Altitude:

1 364 m

Max Altitude:

1 430 m

Start Time:

2012-04-25T23:57:25Z

Start Location:

 

 

Latitude:

38º 39' 07" N

 

Longitude:

109º 40' 07" W

End Location:

 

 

Latitude:

38º 39' 16" N

 

Longitude:

109º 40' 01" W

 

mercredi 25 avril 2012

Moab - Jour 4 (ou 5...) mercredi

Enfin des nuages! 

2012-04-25 7:38 am

Name:Amasa Back / Pothole Arch / Rockstacker / Jackson
Date:2012-04-25 7:38 am
Map:
(valid until Oct 22, 2012)
View on Map
Distance:20,3 kilometers
Elapsed Time:2:31:01
Avg Speed:8,1 km/h
Max Speed:30,1 km/h
Avg Pace: 7' 27" per km
Min Altitude:1 189 m
Max Altitude:1 503 m
Start Time:2012-04-25T13:38:42Z
Start Location: 
 Latitude:38º 31' 42" N
 Longitude:109º 35' 47" W
End Location: 
 Latitude:38º 31' 42" N
 Longitude:109º 35' 47" W

mardi 24 avril 2012

Souris, c'est mardi!

Lever à 5h45, départ du camping à 6h20, rendus au début de Kokopelli à 7h10.
29km de descente... 3h. Divin! 
(Et pas encore tout Whole Enchilada) 

2012-04-24 7:19 am

Name:Kokopelli / Porcupine
Date:2012-04-24 7:19 am
Map:
(valid until Oct 21, 2012)
View on Map
Distance:37,6 kilometers
Elapsed Time:2:21:34
Avg Speed:16,0 km/h
Max Speed:38,3 km/h
Avg Pace: 3' 46" per km
Min Altitude:1 152 m
Max Altitude:2 533 m
Start Time:2012-04-24T13:19:22Z
Start Location: 
 Latitude:38º 32' 36" N
 Longitude:109º 18' 38" W
End Location: 
 Latitude:38º 34' 20" N
 Longitude:109º 33' 00" W

Moab - jour 2 (ou 3...) - un lundi

Moab Brands: nouvelles trails à une douzaine de km au nord de la ville, aux limites de Arches.
Cross-country pas désagréable du tout... j'en connais qui auraient bien aimé. Beau décor.
Retour à temps pour redéjeuner au Jailhouse. 
Enfin, pas complètement mort après le vélo. Ça fait du bien d'être en vie.
Après-midi relaxe entre la piscine et la cabine. Fait chaud.
Soirée resto au Pasta Jays avec Bertrand et les dirt bikers, puis bière mollo chez Eddies et veille sur le perron.
Dodo vers 23h30... Prêt à se lever à 5h30 pour la divine descente du lendemain.

2012-04-23 7:42 am

Name:Moab Brands
Date:2012-04-23 7:42 am
Map:
(valid until Oct 20, 2012)
View on Map
Distance:24,0 kilometers
Elapsed Time:2:25:13
Avg Speed:9,9 km/h
Max Speed:23,9 km/h
Avg Pace: 6' 03" per km
Min Altitude:1 357 m
Max Altitude:1 467 m
Start Time:2012-04-23T13:42:21Z
Start Location: 
 Latitude:38º 39' 01" N
 Longitude:109º 40' 19" W
End Location: 
 Latitude:38º 39' 01" N
 Longitude:109º 40' 19" W

Moab - jour 1 (ou 2, c'est selon...)

À ne pas oublier... Le lunch au Slickrock Café, et les 4 pintes gratuites, gracieuseté de la serveuse qui se souvenait de notre passage il y a 2 ans... et de son toutou en cadeau, autographié de Ced ou Steph.
Le même band joue cette semaine... ça promet! Y a plus de machines à toutous par contre!

Moab jour 1 (ou 2, c'est selon...)

Lever à 6h30 pour rouler avant la chaleur.
Départ en pédalant à partir du camping.
Montée de face de singe, à moitié à l'ombre et au quatre cinquième à pied à côté du vélo... Moab Rim, c'était prévu. Puis sur le plateau jusqu'à Hidden Valley. Pas trop de sable. Cool la single track de la vallée cachée. Descente pénible 100% au gros soleil, 99% à côté du vélo... plus technique que Portal. Steph en tutu, mais par bouts seulement. 
Pipe Dream pour le retour. XC à flanc de falaise. Bien aménagée... ça roule.
Fini mort en revenant. Sieste buzzée, en sueurs dans la chaleur de l'après-midi. 
Souper salade pis couché à 21h15. Ouf.

2012-04-22 7:37 am

Name:Moab Rim - Hidden Valley - Pipe Dream
Date:2012-04-22 7:37 am
Map:
(valid until Oct 20, 2012)
View on Map
Distance:26,3 kilometers
Elapsed Time:2:37:57
Avg Speed:10,0 km/h
Max Speed:34,6 km/h
Avg Pace: 6' 01" per km
Min Altitude:1 194 m
Max Altitude:1 595 m
Start Time:2012-04-22T13:37:22Z
Start Location: 
 Latitude:38º 33' 50" N
 Longitude:109º 32' 53" W
End Location: 
 Latitude:38º 33' 51" N
 Longitude:109º 32' 53" W

lundi 23 avril 2012

Moab - jour 0

Arrivés à Moab à 11h30 samedi matin, juste à temps pour déjeuner au jailhouse. Calgary-Moab en 16h... nouveau record.
Sieste en pm, puis Amasa Back/Jackson pour se dégourdir les jambes(!).
Couchés à 22h. Battus.

2012-04-21 4:46 pm

Name:Track 049
Date:2012-04-21 4:46 pm
Map:
(valid until Oct 18, 2012)
View on Map
Distance:10,2 kilometers
Elapsed Time:1:02:49
Avg Speed:9,7 km/h
Max Speed:31,4 km/h
Avg Pace: 6' 11" per km
Min Altitude:1 155 m
Max Altitude:1 426 m
Start Time:2012-04-21T22:46:13Z
Start Location: 
 Latitude:38º 31' 43" N
 Longitude:109º 35' 47" W
End Location: 
 Latitude:38º 31' 42" N
 Longitude:109º 35' 47" W

lundi 6 février 2012

Fernie Ski Camp 2012

Sublime semaine en bonne compagnie.
Parmi d'autres: Concussion, 123s, Easter Bowl, Milky Way, Red Tree, Polar Peak...
Merci encore Steph!