mardi 31 juillet 2012

Dans le bus... Précision

C'est pas le tape qui chauffe. Y a vraiment un chauffeur.

Dans le bus...

Je peux pas m'empêcher... Toujours dans le bus Reykjavik-Landmannalaugar, puisqu'il y a du tinternet gratos. Deux ou trois trucs intéressants racontés par le chauffeur:
1- géologique: depuis ma visite au siècle dernier, en septembre '96, l'Islande s'est élargie de presque un mètre (5cm par année);
2- sociologique: depuis la fin des années '90, les Islandais barrent leur maison et leurs autos... L'Islande rattrape tranquillement tous les standards européens, incluant le taux de criminalité. Les prisons débordent. Ahhh, que c'était donc le bon temps en '96, on pouvait entrer chez n'importe quel quidam et se faire un café. Dès que je repasse à Reykjavik, je vérifie et vous fais un compte-rendu avec échantillonnage de maisons statistiquement représentatif.
3- Alimentique: avec la géothermie, ils font pousser des bananes, des oranges, "name it"... mais ça revient moins cher de les importer d'où c'est que ça pousse pour de vrai! Y a que les concombres (anglais? Va savoir...) pis les tomates que ça vaut le coût. J'ai pas osé demander pour les fraises de l'ile d'Orléans, le blé d'Inde de Neuville et les courges (!)... surtout que c'est pas le chauffeur finalement, c'est un tape à cassette. Chose certaine, ils font pas encore pousser des érables. Des biscuits à l'érable non plus.

Tiens... une forêt!

Hornstrandir... donc

Hornvik-Lonafjordur (3e jour de rando)
Au GPS, et pas de la tarte. Ça se devait franc sud les doigts dans le nez, ce fut un peu n'importe quoi, les doigts croisés. Ahhh les raccourcis. Et les nuages. Pour ma mémoire, levé le camp à 17h de Horvik côté est, après une ballade allège au phare-guesthouse, arrivé à 22h30 de l'autre côté, au rendez-vous du bateau de lundi, à Lonafjordur.
Ceci dit et parlant tarte, de façon générale, pas vu de recette de tarte aux pacanes, ni de pékan, ni de carcajou évidemment, parce que je serais pas là à vous raconter ça de vifs doigts. Par élimination, pas d'arbre, pas de route, pas d'électricité, pas de cheval, pas de train, pas de moustique (que des petites mouches noires qui piquent pas... dire qu'on m'a fait acheté un filet!), pas de mouton (en Islande, digne de mention), pas de poisson (j'ai pas cherché non plus), pas d'anoure, pas de mammifères marin, aérien ou terrestre. Sauf un quart de douzaine de paires de beaux p'tits renards arctiques en laine polaire brune-bleue. Sont-ti tassés cute! Téléguidés pis toute, là juste quand et où on les voudrait. Ahhh, la technologie islandaise! Y en a un qui est même venu me laissé un p'tit cadeau tout frais sur le bord de ma tente. C'est-ti assez fin. La pancarte dit qu'il est permis de les nourrir... mais juste un ti-peu!? Ahhh la permissivité islandaise. Vu un paquet d'oiseaux par contre. Et pas reçu de cadeau par la tête, je me demande bien par quel miracle. Beaucoup de cours d'eau aussi... et de traverses au gré du gué, pieds nus dans l'eau frette.
Et quelques humains. Bien peu pendant la marche. Beaucoup plus aux campings désignés. Et aucun aux campings pas désignés laborieusement choisis par le propriétaire des vifs doigts ci-présents.
Quelques humains en chalets privés d'été, genre de baux de villégiature de droits ancestraux acquis de générations antérieures. C'est que jusque dans les années 1940-50, avant les magnifiques années '60, il y avait du vrai monde qui vivait dans l'Hornstrandir. Vous verrez le coin que vous vous demanderiez ce qu'ils faisaient là et comprendriez pourquoi ils sont partis. Un fils d'Hornstrandinois me disait qu'ils sont partis parce qu'ils étaient tannés de pas avoir de la radio, de la tivi, de l'électricité, de la visite. Pas eu besoin d'exproprier personne pour en faire une réserve naturelle protégée. Ils auraient dû faire ça à Forillon tiens... coupez la tivi et tout le monde lève les feutres, facile.
Drôle d'endroit quand même la péninsule. Je vois pas d'équivalent chez nous. Ça se veut sauvage et isolé et en même temps pour $100 et 50min d'avion de Reykjavik + $100 et 50min de bateau d'Isafjordur, on est rendu dans un incroyable terrain de jeu pour le "goretex enthousiast" (NDLR: en anglais dans le livre). Tu peux te perdre comme il faut, mais jamais pour plus d'une semaine à la fois, vu que c'est une péninsule avec pleins de baies, de falaises et de fjords et que ça se traverse d'un bord à l'autre en une ou deux journées, et qu'il y a de l'eau relativement potable partout. Ça fait que les Islandais sont pas trop nerveux d'y lâcher lousse les touristes sans trop poser de questions.
On donne rendez-vous au bateau de retour à peu près n'importe où autour de la péninsule et on sait pas trop ce qui se passe si le bateau se pointe pas, ou si le passager n'est pas au rendez-vous. Enigue!

Encore pour mes neurones, et pour conclure pcq le chauffeur du bus Reykjavik-Landmannalaugar jase et que ça l'air intéressant (je pourrais tout vous écrire ce qu'il dit, mais je tape pas assez vite):
Rando jour1: débarqué sur la péninsule à Hesteyri vers 15h, départ après le café du café vers 16h (il y a 2-3 bâtiments restaurés dont un guesthouse/café), fait un peu le twit pour pousser jusqu'à un endroit isolé et arrivé dans la petite baie de Haelavik, de l'autre côté, juste à temps pour le coucher du soleil, 23h14. Ça valait le déplacement, et la montée intense vers la fin.
Jour 2: départ à 13h, arrivé à Hornvik passé le camping officiel, sur le bord d'une chouette chute. 1ère partie intense au gros vent de falaise à oiseaux (j'en ai même perdu ma calotte! Ben oui, j'avais une calotte.) à chercher une trail fantôme pour descendre un secteur plutôt abruptissant merci. Dernière partie à zigonner solide pour essayer de traverser une rivière sans avoir de l'eau jusqu'aux aisselles.

Voilà pour l'Hornstrandir. Over&Out pour quelques jours.

Hornstrandir... semi-coché. Landmannalaugar dès demain

Semi, pcq c'est grand et qu'en 3 jours, on en fait pas le tour.
Belles journées, sans trop d'histoires.
Pas beaucoup le temps de m'étendre sur le sujet... mais ça viendra.
Maintenant (lundi soir) au vraiment pas sauvage et pas isolé camping de Reykjavik pour la nuit seulement. Fini par prendre l'avion d'Isafjordur. Le pouce a ses limites. Ça va me permettre de fitter le Landmannalaugar dans le voyage. Départ demain 8h... on verra combien de temps ça prend. On me dit entre 5 jours et... 6h (y a une course organisée avec pleins de joyeux coureurs à chaque année)! Comptez surtout pas sur moi pour vous courir ça en 6h. Peut-être en 3-4 jours.
À+


Boeuf en sac... coché!

Ça y est, tout le stock de bœuf stroganof lyophilisé est épuisé. Mais c'est une bonne fatigue.

Merci spécial à Bruno pour le conseil gastronomique.

Photo 1: de la bonne soupe aux nouilles
Photo 2: sans commentaire

vendredi 27 juillet 2012

Isafjordur

Vendredi 13h21, juste avant le départ du bateau pour la "sauvage et lointaine" péninsule d'Hornstrandir... à 50min. d'ici!
Il fait beau comme c'est pas possible d'imaginer qu'il peut faire si mauvais. Si on voyait l'horizon, je dirais qu'il y a pas un nuage à. Mais on voit pas l'horizon, on est dans la fjordure tout partout, bord en bord, mur à mur. En plus, il fait chaud.
Arrivé au fjord-à-Isa, contrée belle comme une Isabelle, mercredi grâce à 3 pouces fjord intéressants. Des Allemands, des Allemands et un New-Yorkais. Je vous raconterai, ou pas.
Tous les bateaux étaient pleins hier, réquisitionnés par une croisière qui s'amuse, ça m'a donné un break du crash de mardi. Vacance de boulot, vacance de rando. Café, resto, gâteau au fromage, tinternet et même 2-3 bières. Grosse vie.
Départ bientôt donc pour 3 jours 3 nuits en solo, rando de quelques km par jour si je fais pas trop le twit. Laissé sagement quelques bricoles en ville, moins de poids, plus de fun.
Bonne fin de semaine!

Photo 1: sans commentaire
Photo 2: on remarque sur la droite une forêt islandaise typique. Je pense qu'à partir de 4 ou 5 chicots de sapin on peut parler de forêt. Erreur boréale?

Keflavik, pas l'aéroport

(oups... Bogue de blogue, ce texte de la semaine dernière se retrouve ici!?)

Ahhh, il est de ces petits coins de planète qu'on ne voudrait jamais quitter, euh... peut-être pas jamais, mais pas tout de suite en tout cas. La rando mal commencée à partir de Látrabjarg s'est plutôt bien déroulée, sous un ciel radieux et sur un sentier splendide et bien mal balisé. La verbo-motrice à lunettes du petit musée aux deux avions crashés au siècle dernier (un bimoteur Antonov d'Aeroflot et un DC-3 américain... ils font vraiment des musées avec n'importe quoi ces Islandais) à Hnjotur m'avait pourtant tout expliqué la rando, il y a quand même eu des bouts moins évidents. On a beau suivre une falaise, quand ça monte et ça descend tout le temps et qu'on est lesté comme un mongol fier, on tente les raccourcis. Et par expérience, ça ne me réussit pas tout le temps les raccourcis. Ceci écrit, la joie de l'arrivée triomphale tout en bas entre 2 falaises, sur une plage de carte postale, mouillée de mer et de rivière, bordée d'une jolie cabane d'urgence de couleur vive, Keflavik, après 5h de marche costaude, valait le déplacement. Seul un rabat-joie dirait que ce n'est que la mi-chemin d'une ballade de 28km finalement et que la falaise suivante ne serait ni tarte ni gâteau, et il aurait raison.
Mais profitons du moment présent. Gros soleil, enfoncé dans une chaise thermarest comme dans un gros pouf de salon, vue sur la mer, la plage et l'univers, le chana masala frétille dans son sac juste à l'idée de se faire réhydrater. L'estomac remonte tranquillement des talons. Même le vent collabore et se calme le pompon.
Marche sur le sable, allège et zen comme un bouddha d'hélium (belle place pour le "ploguer", le bouddha:) ), tout nu dans la tête, 3h de dé-tente appréciées, après les 16h de tente.
Et puis allez hop, faut repartir se retaper de la recherche au cairn et du battage de falaise. Arrivé de l'autre côté, sur la route de Raudasandur ("plage de sable rouge"), content comme un marsouin, mais plutôt mal en points, en tout et en partout. Pas d'auto en vue pour me poucer jusqu'à la route principale, encore 8km de l'autre côté de la péninsule, pas eu le choix de crasher sur le bord de la route vers 21h30, sec et usé comme un Antonov en manque de fuel au siècle dernier. Si j'avais pas eu de tente, je l'aurais même pas montée.

NAMM 2: toujours s'entraîner en conséquence, avant de faire un peu de sport. 20km allège dans un champ de pâquerettes , c'est pas 28km en relief chargé comme un twit.

Le caillou du jour

Et voilà! Demandez et vous recevrez...
:0)

NAMM 1

Notes à moi-même
- Pas important: Pendant le séjour dans l'attente de lundi à mardi, à part prier à Thor et à la Bolduc (plus subtile celle-là... c'est le café!) que la tente reste intacte au moins, j'ai écouté la montre, à défaut d'avoir la tv et meteomedium. La température est passée de 10° en pm pour se stabiliser pour la nuit à 4.5°. Comme c'est une vieille montre, pas le câble ni d'oreilles de lupin, alors pas de facteur éolien. À l'oreille, certainement -15°C dehors au grand vent, sans compter lumidex.

- Important: quand il pleut et qu'il n'y a plus d'eau potable en dedans, ne pas faire le chaudron et penser en mettre un dehors, l'eau de pluie, c'est de l'eau quand même.

jeudi 26 juillet 2012

Le temps dehors justifiera l'intérieur...

Látrabjarg (le plus meilleur endroit pour se lâcher lousse dans le "puffin spotting", en plus d'être "the westernmost point in Europe", en excluant les Açores!? C'est le livre qui le dit. Pas formidable ça?)
Après le vent à perdre la vue, celui à vous faire cri..er le camp en bas. Flatey peut aller se rhabiller, sur les falaises de Látrabjarg lundi après-midi, fallait marcher à 45° et avoir un sac-à-dos de 50lbs pour pas se ramasser 441m plus bas devant une flopée de pas fines en pantoufles (photo à l'appui, on ne voit pas bien les pantoufles par contre, et faites pas attention aux marguerites hors champ), guillemots miroir, pingouins tordus et mouettes rieuses (on le serait à moins) tous se moquant des touristes non lestés qui revolaient en bas à la qui vole le mieux.

Tout ce préambule pour écrire que je me suis enligné pour une rando de 20km sur les falaises, mais qu'après une heure de marche à 45°, sentant l'Apocalypse, ou à tout le moins le Déluge et une vive douleur au bassin gauche, j'ai cru bon monter ma tente en catastrophe sur le premier bout de gazon plat qui passait... en attendant la calmie. Il était 16h. La calmie s'est pointée le lendemain matin à 9h, sauf une petite fenêtre d'opportunité bien saisie pour me délyophiliser le fameux poulet vindaloo de minuit. Plus bourratif au goût qu'un bain, plus habillé aussi (et pas de photos).

(Note budgétaire: Eu la chance de prendre mon 1er pouce du voyage à la sortie du traversier... Bonne affaire pcq le bus "spécial" pour se rendre à Látrabjarg coûtait un joyeux $85!)

Ding dong... Hal-lo-ween!

The night was rough...

C'est pas moi qui l'a dit, c'est le fermier. Celui qui a le camping flate de Flatey, si bien exposé au vent, comme tout le reste de l'île d'ailleurs. (Note budgétaire: 1000 couronnes la nuit, eau, toilette et pas de douche, soit environ $8,50). La tente a fait un vacarme ahurissant, mais a tenu le coup. Bonne affaire, il reste quand même quelques nuits à faire. Nuit bien ventilée et claire, forcément. Réveillé à peu près aux heures, mais pas vu l'obscurité. Je pensais qu'elle s'était faufilée quelque part entre minuit et quart et 1h12, mais non, elle s'est défilée en juin et reviendra en douce dans quelques semaines. Et puis, bon matin pour démonter une tente au grand vent, avec pas de pluie, jitvpsp*. Souris, c'est lundi :)

Hier soir, aux Beaux Dimanches, marche sur Flatey, avant le bœuf stroganof lyophilisé, la mécanique de réchaud (problème de valve pas réglé, ça regarde pas très bien) et la nuit masque aux yeux bouchons aux oreilles. Marche entre la vingtaine de maisons d'abord, l'église et derrière l'église, la plus petite plus vieille bibliothèque jaune d'Islande, puis sous les sternes en furie (grosses comme des bibliothèques jaunes, photo à l'appui), parmi les édredons volants et autres espèces de zôaazos volatiles.
Le bout de l'ile est une réserve dont l'accès est interdit pour cause de "hachure protégée" (photo à l'appui!), entre mai et le 20 juillet... bon timing donc. Pas vu de hachure. Pas de pas fines non plus. J'avais pas réalisé avant ce matin, mais c'est toute une attraction, les pas fines. Les Zeuropéens sont ici pour voir ça. Ça leur fait moins loin qu'aller chez nous. Mais quand il vente à perdre la vue, les pas fines font les fines et se terrent à la maison, ça rend leur mac heureux (jeu de mots de bas niveau, mais si vous pognez celle-là c'est que vous avez vraiment pas assez dormi ou trop... Parlant jeu de mot, pas de lapon (ref.: blog norvégien juillet 2011, pour les nouveaux lecteurs, s'il y a lieu) mais du lupin en masse:)
Prochaine étape: traversée sur les fameux fjords de l'ouest, puis improvisation comparée ayant pour titre: Brjánlækur ou Hrafnseyrarheidi, pleuvra, pleuvra pas, telles sont les questions.

*jusqu'ici tout va pas si pire

dimanche 22 juillet 2012

Le caillou du jour

Stykkishólmur...

(À peine arrivé et je vous garoche déjà par la tête des noms à coucher dehors... et ça fait juste commencer, on s'en doute bien. En plus, c'est là que je vais coucher pas mal tout le temps, dehors. Quand on est d'adon...)

Ah les plans les plans! Plus on en fait, plus on en défait. Seule la pluie change pas d'idée, quoiqu'hésitante tout de même. Par ondées. Et un correct 13ºC, avec un confortable 97,82 kPa (il y a une formidable pancarte électrique à l'entrée du village qui en dit encore plus, mais j'épargne les détails, et le lecteur.).

Donc, difficile de rester tranquille en débarquant d'un avion...
Vu la pluie et l'horaire de bus et décidé de commencer par le nord-ouest et d'aller camper à Stykkishólmur. Beau temps pour rouler. Surtout avec le banc de randonneux qui s'embarquait pour le Landmannalaugar. Pas sûr que ça me tente de me promener en banc. Ça marche pas vite un banc.
Vu le camping de Stykkishólmur et décidé de me pousser avec la traverse de 15h45 pour filer vers les fjords. Vu des photos et décidé de camper sur la petite île de Flatey, au milieu de la traversée. C'est un des rares noms que je vais pouvoir prononcer et écrire, tout ça sans accent.
Là j'attends le bateau en face de ma soupe aux crevettes made in Matane, du port, du phare, du temps à tuer. Wifi gratos, un luxe. Quand je vais débarquer sur l'île, j'aurai plus le choix de suivre le plan et de rester... le prochain bateau est demain matin 10h30. Quoiqu'à la nage... avec un banc de poissons?

Terre de glace...

C'est parti, enfin presque. Et rebelogue!
Le vol Mtl-Halifax a une heure de retard, mais ça devrait quand même laisser assez de temps pour attraper le vol suivant pour Keflavik, à 22h. ETA: 5h du mat, sous une pluie battante à 10ºC, avec des vents à te défriser la dorsale pendant deux jours. Beau temps pour mariner tout endimanché au Blue Lagoon peut-être. Ou aller voir si Karl Marx est toujours à la même place, sous les gros arbres dans le vieux cimetière de Reykjavik, et où on retrouve aussi gravés quelque part ces mots du livre de Pierre Loti "Pêcheurs d'Islande" : "Il ne revint jamais. Une nuit d'août, là bas, au large de la sombre Islande, au milieu d'un grand bruit de fureur, avaient été célébrées ses noces avec la mer". Pas gai le Loti. Mais avec des nuits de 3-4 heures, ça devrait être moins sombre.

Plan de match dès que les vents se calmeront, ou lundi:
- bus pour le Landmannalaugar;
- rando de 3-4 jours jusqu'à Skovar
- pouce ou bus vers le nord-ouest, pour la traverse à Stykkisholmur.

mardi 3 juillet 2012

St-Jean 2012

... et le fameux agneau à 6 pattes de Charlevoix!