jeudi 21 novembre 2019

Fruit Shake

Réveil un peu brutal ce matin dans le rooftop studio du 9e.
Comme à chaque séjour dans le coin. Ça commence à être louche.

Ici.
Quelques secondes en apnée en pensant au code du bâtiment laotien ... draft.
Record du monde de sortie de pyjama.
Préparation mentale à sauter dans la piscine 7 étages plus bas, commando, sans lunettes, sans pince-nez.
Tour d'ascenseur, tant qu'à se faire brasser la cage, parce que c'est plus reposant pour les genoux et moins dur sans pince-nez.
Plancher des tuktuks, grandes respirations d'air de qualité variable
Carte fidélité bien remplie, latte gratuit.

Ailleurs.
Près de l'épicentre, des bâtiments endommagés et un satané barrage tout flambant
À Bangkok, des luminaires qui valsent et le pape avec.
Et les médias qui jasent des trois.
Vraiment trop de liens louches.**

Ceci dit, on se souhaite qu'ici comme chez vous l’activité la plus risquée de la journée reste la ride de vélo au bureau. Ça et prendre une douche sans se planter en marchant sur le savon.

En attendant que l'yâbe retente une sortie, 
stable soit votre journée et pas trop vibrant votre lit.

* On se croirait hier à Laval.
**Parlant de barrage, à noter la retenue pour l'humour de 3e et les jeux de mots de l'Ouche.


Envoyé par la fenêtre du 2e, grande ouverte au cas où, en buvant le meilleur "mango-passion fruit shake" entre Bangkok et Xayaburi.

mercredi 6 novembre 2019

Champagne et déjeuner de champion

"C'est pas parce qu'on raconte pas tout qu'il se passe rien, ou l'inverse".
"C'est pas parce qu'un mot est en couleur qu'il faut s'empêcher de cliquer dessus." Et si vous passez à travers tous les liens, bravo. Mais évidemment, comme il se dit en région: "Si t'as pas l'temps, c'est le 3e que ça te prend."

Samedi
- Prologue. Un peu plus frais que tous les autres samedis, temps radieux, soleil pas trop pesant, ciel bleu, plaisant. Une balade à quelques km de la ville, dans la Phou Phanang National Protected Area, celle où y a le Mekong Golf and Resort et les chutes Tad Moun. Le site web dit:
  • Location: Vientiane, 1,525 sq km
  • Ecotourism Activities Available: None yet
  • Key Species: Gibbon, inornate squirrel, elephant.
  • Habitat: Mostly degraded forest with a small area of semi-evergreen forest. Elevation from 200 m - 698 m.
  • Access: Easy access from Route 13 N just outside Vientiane Capital.
Cinq "boulettes" qui pourraient me vous faire jaser ça en long, en large et en profondeur, mais je me suis semi-promis de faire ça vite, j'ai choisi la 3e. Ainsi donc, pour vous éviter des recherches fastidieuses vu que je connais votre passion sans borgne pour les écureuils, l"inornate squirrel", c'est comme un sapin avant la Louine (311 pour la date exacte, selon la presse internationale, on peut pu se fier à rien de nos jours au Québec). Il est pas facile à trouver en français sur le net le Callosciurus inornatus, mais ça vaut la peine de chercher, on y trouve le fameux "écureuil satyre" (à ne pas confondre avec le Petit satyre des bois), en plein le genre qu'on veut pas voir dans notre fenêtre de chambre à coucher au 3e. S'il y a un spécialiste en sciuridés dans la salle, qu'il laisse un commentaire impertinent. Un zoolinguiste ferait sûrement aussi l'affaire (à ne pas confondre avec un zoolingus). Pour le sciuridé, les moins jeunes avec quelques années de latin dans la lobotomie savent que ça n'a rien à voir avec la sciure, ni de bois ni de mouche, mais plutôt avec scurius, qui veut évidemment dire "être capable de se faire de l'ombre avec sa queue". Trè scurieux, mais ça expliquerait peut-être le satyre. Sur ce, on n'a pas fini de s'étonner, et vous avez rien lu.
- L'accès. On est passés par la route 11, en remontant le Mékong, puis virage à droite au panneau pour le golf. Même trajet fait en vélo il y a quelques mois à l'envers, mais cette fois-ci en plus vite et à l'air climatisé. Je vous en ai pas parlé. Vous relirez la première phase de l'article.
- La logistique: i) transport: la collègue Soh, avec le pickup familial et les deux neveux; ii) lunch: la mère de Soh, qui nous a dépêché tout un lot de p'tits poissons des chenaux frits et assaisonnés avec soin pour accompagner le panier de riz gluant glutineux. On a mangé ça après la rando, assis en indiens entre deux Bouddhas en bord de Mékong, avec l'envie de tirer des roches en Thaïlande. Pour dessert, une sandwich à la crème glacée du marchand ambulant à bécik à gaz: 2 tranches de pain blanc congelé, 2 boules. Je le jure.
- Parlant de riz glutineux, ça me permet de mentionner qu'il était cultivé par ici pendant qu'ailleurs on tergiversait en consultations publiques sur les pyramides, qu'il est presque nul en amylose, pas fort en maths et très performant en amylopectine, à l'origine de son caractère pas facile dans le genre collant gluant. C'est aussi, contrairement à ce que son nom pourrait avoir l'air de faire accroire, un riz avec pas de gluten, et forcément très tendance à l'instant où on se relit.
- Parlant de gluten et pour vous préparer (v'là votre chance de cliquer sur un 3e lien, si vous êtes plus forts en maths que le riz gluant) pour le grand évènement du 17 novembre au Ministère (il reste des billets et si vous avez une carte de l'UDA, vous sauvez plus d'argent qu'avec une carte de la FADOQ), vous trouverez ici (à 5:15) tous les détails sur le front de libération des Glutens.

Dimanche
- Déjeuner de champion au Comma Coffee Reading Room. Très chouette endroit à 2,1 km de la maison, au bout d'une ruelle raboteuse en terre pas assez battue, où il y a une fontaine dehors et un 2e étage avec tout plein de livres qu'on peut pas emprunter mais qu'on peut cacher jusqu'à la prochaine visite. Faut juste pas faire l'écureuil et oublier où on l'a mis, ce qui n'est pas donné de soi. On peut aussi faire l'écureuil et cacher des livres partout pour être sûr d'en retrouver un. Ceci dit et en guise de contradiction, une étude récente démontre "exactement le contraire: les écureuils gris ont une excellente mémoire à long terme (travaux publiés dans la revue Animal Cognition)", par une fascinante post-doctorante japonaise du Max Planck Institute for Ornithology qui se prénomme Pizza Ka. Plus rien ne nous étonne et on en jasera davantage chez Fon's ou au Earth devant une IPA.
- En fin d'après-midi, foot massage avec extra. L'extra? Des coups de poings dans le dos, des coups de karaté dans le cou, une tasse de thé. Elle s'appelait Kik. J'hésite à y retourner pour un full body massage, avec ou avec pas d'extra. Quand même mieux que le massage d'avant à Luang Prabang, celui que j'ai pas conté. Vous relirez la première phase de cet article. Me souviens plus comment il s'appelait. Y a pas eu d'extra. La fois où j'ai pensé devenir quadraplégique, appris qu'on dit "quadri", et préféré, ce jour-là, l'option quinqua.

À+
K pas pizza


BreakfastOfChampions(Vonnegut).jpg

Extrait choisi:
“Kilgore Trout once wrote a short story which was a dialogue between two pieces of yeast. They were discussing the possible purposes of life as they ate sugar and suffocated in their own excrement. Because of their limited intelligence, they never came close to guessing that they were making champagne.” 

En préface:
“As I approached my fiftieth birthday, I had become more and more enraged and mystified by the idiot decisions made by my countrymen. And then I had come suddenly to pity them, for I understood how innocent and natural it was for them to behave so abominably, and with such abominable results: They were doing their best to live like people invented in story books. This was the reason Americans shot each other so often: It was a convenient literary device for ending short stories and books.
Why were so many Americans treated by their government as though their lives were as disposable as paper facial tis-sues? Because that was the way authors customarily treated bit-part players in their made-up tales.
And so on.Once I understood what was making America such a dangerous, unhappy nation of people who had nothing to do with real life, I resolved to shun storytelling. I would write about life. Every person would be exactly as important as any other. All facts would also be given equal weightiness. Nothing would be left out. Let others bring order to chaos. I would bring chaos to order, instead, which I think I have done. If all writers would do that, then perhaps citizens not in the literary trades will understand that there is no order in the world around us, that we must adapt ourselves to the requirements of chaos instead. It is hard to adapt to chaos, but it can be done. I am living proof of that: It can be done.” 

― Kurt Vonnegut, Breakfast of Champions (1973)


dimanche 13 octobre 2019

mercredi 25 septembre 2019

Jour 18262 - Lecture d'outre-siècle

Tombé là-dessus en errant hier. 
Usagé, 5000 kips aux moines. Beau cadeau.
Un peu d'adon mettons, juste un peu.



Extraits choisis, pour se faire plaisir. En attendant la pleine lune, ou de parler latin comme un Laotien. Soyez avisés, on est en 1900. 
Et si les photos des couvertures semblent floues, allez vous acheter des lunettes.
Sur ce, sur ci, sans sourciller et sans sursis, bonne lecture, je monte au Pouhsi.

***********

II. - LUANG PRABANG, LES LAOTIENS ET L'ADMINISTRATION FRANÇAISE

C'est vraiment une gracieuse et aimable petite ville, à la fois capitale du royaume de Luang Prabang, et centre administratif du haut Laos. La « ville royale » du Prabang - ainsi nommée d'un bouddha fameux - est entourée d'eau de trois côtés par le Mékong et le Nam-Kane. Cette dernière rivière la divise en deux parties très inégales, et décrit un curieux détour avant de se jeter dans le grand fleuve. Luang Prabang est bâti sur un plan régulier et prend l'aspect d'une cité importante lorsqu'on le contemple du Tiomsi, monticule rocheux et verdoyant, dressé presque à pic au-dessus de la ville. Un escalier droit et vertigineux monte d'un seul jet au sommet du Tiomsi, que couronne un Tât en ruine. Quelques bonzes gardent la vieille pagode appelée Wat-Pouhsi qui domine un merveilleux panorama. Deux grandes rues parallèles au fleuve, coupées à angle droit par des rues transversales, tous les pignons orientés symétriquement et entourés de verdure, forment un ensemble très inattendu sur le haut Mékong. Si maintenant, pour varier le paysage, vous vous placez sur la rive droite, au soleil couchant, à travers les bambous, les grands frangipaniers aux belles fleurs blanches, les manguiers, les faux cotonniers encore sans feuillage, mais chargés de fleurs empourprées, la vue de la ville, du Mékong, de l’embouchure du Nam-Kane et du cercle de montagnes qui s'estompe dans le lointain, est encore plus pittoresque.
Les berges du Mékong s'élèvent à une quinzaine de mètres; les eaux, très basses, laissent voir de grands ilots de sable et le fleuve puissant et calme roule ses eaux limoneuses sur plus de quatre cents mètres de largeur. Tout le pays est joli et verdoyant ; le climat tempéré, l’hiver bienfaisant le thermomètre y descend, le matin, à dix et même quelquefois à deux degrés au-dessus de zéro, pour remonter, dans le jour, à seize et vingt-cinq degrés. Et quelle jolie promenade, le matin, que la longue rue du bazar de Luang Prabang, sous son avenue de grands cocotiers!  Marchandes et acheteuses, malgré la fraîcheur matinale, vont bravement, le buste découvert ou à peine voilé d'un léger tissu soyeux, le plus souvent noué à la ceinture au-dessus de l’écharpe qui enveloppe les jambes. Toutes les femmes, bien coiffées, ont un air de fête et portent des fleurs dans les cheveux. Les femmes khas-mouks se souviennent de l’ancien servage et se tiennent encore tout à l’extrémité de la ligne des marchandes laotiennes. Je constate généralement chez elles un certain écrasement du cartilage du nez et un assez grand écartement des deux yeux. Il est probable que, de même qu'en Chine, l’écrasement est voulu, et ne vient pas tant de la nature que du procédé employé sur l’enfant. J'ai entendu dire qu'il y avait beaucoup à se méfier à cet égard de la nourrice chinoise.
Indolents par nature, ayant peu de besoins, les Laotiens ne pensent qu'à vivre le plus agréablement possible. Luang Prabang est la ville des fêtes, le centre du plaisir pour les indigènes. Des fleurs partout : hommes et femmes ne se présentent jamais sans offrir un bouquet dans un cornet de feuille de bananier avec deux petites bougies en cire; c'est, pour ainsi dire, la carte de visite du pays.
En ville, on se livre à peine à quelques industries artistiques, telles que la fabrication des bijoux, la ciselure de l’argent, et encore n'y travaille-t-on que pendant quelques heures de la journée. Les femmes tissent la soie, confectionnent les étoffes et vont au marché. Les fortunes sont médiocres et à peu près égales. Pourvu que chacun ait de quoi se loger, se nourrir, se vêtir, donner aux pagodes, il est content. Le reste serait du superflu; les Laotiens préfèrent s'en passer plutôt que de renoncer à leur repos, à leur douce tranquillité. Aussi n'y a-t-il guère dans ce pays de métiers proprement dits; mais l’aide mutuelle se pratique aisément. S'il s'agit de bâtir une maison, on se procure, on achète petit à petit les matériaux nécessaires, et, lorsque tout est prêt, on convoque les voisins. Tout le monde se met à l’œuvre; en un jour la maison est faite; et le soir il y a grand festin où tous les ouvriers prennent part. C'est encore une fête. (…)
Les Laotiens croient aux , c'est-à-dire aux mauvais esprits. Ils semblent rendre quelque culte aux forces de la nature. Ils honorent la lune, et pendant les éclipses des salves retentissent. Au temps de la pleine lune, les filles de Luang Prabang s'en vont chaque soir, le buste presque toujours découvert, en longue théorie ou par groupes, et les bras enlacés, chanter à l’astre nocturne leurs plus tendres aspirations : histoires d'amour ou invocations improvisées. Princesses et filles du peuple se mêlent ensemble, et, quand deux troupes se rencontrent, on échange de joyeux propos. Chaque couplet finit toujours en un cri modulé, prolongé, qui, dans les chaudes nuits, se continue jusqu'à deux et trois heures du matin, et reste comme la caractéristique des chants des filles laotiennes.
Ces jolies filles de Luang Prabang vivent sans mérite et sans défaut, doux et charmants animaux, faciles et joyeux comme ce peuple indolent et bien portant, qui n'a de réelle énergie que pour rire, chanter et s'amuser. Un peuple de vrais païens, dont la jouissance et le plaisir sont les dieux! Jeunes gens et jeunes filles n'aiment rien tant que plaisanter, chanter et parler d'amour. Ce sont, comme on l’a dit, des cours d'amour perpétuelles. Leurs poèmes improvisés relèvent du naturalisme: quelques refrains seraient d'une crudité à ne se répéter qu'en latin ou en laotien. Je ne parle ni l’un, ni l’autre. (…)

 **********


Que les moines restent au moins ! - L. B., Sept. 1974

samedi 31 août 2019

Devinette musicale

Qu'est-ce qui est pire que de la musique des années 80?

Des remakes des années 80... version reggae, en boucle au café du coin.
Faut vraiment se concentrer fort sur son café quand Final Countdown embarque!

Bonne fin de semaine des tatoués du MileExEnd.
Ça me manque quand même un peu.

samedi 24 août 2019

Jour 100 - Cadeau: Xe Bang Fai - Sortie no 2

Cadeau du 100e jour... pas pu me décider sur la toune, je nous ai fait deux versions.

On va voir si vous êtes mûrs pour du blog participatif, et ça vous pratiquera pour les élections qui s'en viennent, c'est pareil, y a rien à gagner, mais rien à perdre non plus.

3 étapes faciles (il y a même la durée de chaque vidéo pour vous aider à gérer votre temps, c'est pas fin ça?)
1- Vous montez le son dans le python
2- Vous regardez en mettant plein écran:
Xe Bang Fai - Sortie no 2 - Version chick (5min 27s)
Xe Bang Fai - Sortie no 2 - Version chuck (8min 40s)

3- Vous décidez pour qui vous votez, puis APRÈS vous cliquez ici et vous votez sans vous laisser influencer par les autres votes.

En espérant vous décrocher un sourire ou deux.
Bon visionnement!
K







Bécik No 3

V'là le stumpjumper vintage, à la demande de Phil et Nico il y a un bout de temps déjà. Depuis, il s'est fait poser des shifters et des freins tout neufs.



Et je vous ai pas dit le fun qu'il y a à jouer dans le trafic en ville. Chaotique mais organisé. Y a pas beaucoup de vélos, mais les gens sont tellement habitués à ce que les mobylettes sortent de partout que ça regarde 3 fois avant d'ouvrir une portière, tout le monde fait attention et reste poli. En trois mois, pas passé proche de me faire emportiérer une seule fois et même en roulant régulièrement au beau milieu de la ligne blanche pour tourner à gauche, pas un coup de klaxon. Très exotique par rapport à Montréal. En espérant que ça dure.

mercredi 21 août 2019

Jour 96 - Nouvelles relativement fraîches et humides







Sur ces belles images humides et tout étant relatif, voici un peu de lecture fraîche pour ceux et celles qui se demandent peut-être ce qui se passe ici à laisser passer les journées à pas vous les bloguer à fond.

Eh bien voilà.
Pour les journées de semaine, y a rien de bien plus exotique que par chez vous entre 8h30-9h et 17h-17h30, à part peut-être les dîners communs dans la salle de conférence. Le bureau est maintenant à 90 secondes de vélo du nouvel appart. Les tableaux excel et les documents word sont pas mal pareils comme chez vous, en anglais pour la plupart, en laotien pour les autres. Depuis deux semaines j'y peaufine du budget et du Memorandum of Understanding pour finaliser l'entente avec le gouvernement provincial pour le projet sur la rivière Fusée. Je suis assis sur une chaise ajustable noire, dans un grand bureau au 2e étage partagé avec trois charmantes collègues laotiennes, Keo, Phet et Sa, devant mon macbook et un moniteur Dell. Y a la clim au mur, un fan au plafond et des belles grandes fenêtres donnant sur la cour arrière. Le plancher est en bois plutôt franc et le plus exotique, à part chez Hydro où on se promène allègrement en pieds de bas paraît-il, est que personne ne s'étonne si quelqu'un se promène en nu-pieds (j'en vois venir d'ici, ça veut pas dire qu'on peut se mettre en nu-chest). Typiquement, le volontaire se vêt d'une relaxante chemise à manches courtes aux couleurs de saison ou d'une élégante chemise à manches longues au goût du jour repassée avec soin laotien, d'un pantalon propre parfois en denim et de sandales teva sans cap d'acier ouvertes aux deux extrémités. En cas d'urgence bureaucratique, une paire de souliers cirés noirs demeure subtilement stationnée en permanence sous le bureau.

Pour le reste, l'occupation du temps libre depuis trois semaines consiste à :
  • déménager dans un chic studio de toit au 9e d'un non moins chic édifice, 
  • reprendre du service au badminton et en arracher,
  • prendre une bière après sans difficulté particulière,
  • apprendre le laotien 2 fois par semaine à l'arrachée,
  • l'oublier le lendemain sans difficulté particulière,
  • recevoir enfin un visa de travail multi-entrées valide pour 6 mois,
  • recevoir enfin une carte d'identité avec une belle photo tout cravaté (quelle couleur déjà la cravate?)
  • nager comme une roche à la mini-piscine déserte au 2e dudit chic édifice,
  • apprécier le macchiato et les chocolatines du Kaogee au coin de la rue,
  • hésiter entre la pancarte "Please make up the room" et "Do not disturb",
  • fermer la shop pour la pleine lune,
  • penser aux vacances de décembre au Népal,
  • regarder les mondiaux d'escalade au Japon,
  • faire une excursion du dimanche avec la gang du bureau à 50 km de la ville pour un pique-nique aux mini-chutes,
  • servir de pique-nique à 3 guêpes plutôt qu'une dans un bois à 3 km des (sau) dites mini-chutes,
  • lire sur les hyménoptères, les sympathomimétiques et l'anaphylaxie asiatique et être soulagé d'avoir fait ça pour rien,
  • regarder la 3e saison de La Case del Papel,
  • décider quelle toune mettre sur le montage vidéo de la 2e sortie de terrain à la Xe Bang Fai, entre chez vous et chez Chuck.
  • décider quelle crème mettre sur les (sau) dites piqûres, entre l'hydrocortisone topique du Familiprix et l'huile d'Eucalyptus bioéquitablesansgluten des Artisans Lao,
  • retourner chez Mister Barber, dire « noy nung » dans un laotien impeccable et ressortir avec justement ça de cheveux sur la tête : « un petit peu »,
  • éponger ce matin la légère infiltration d'eau sur le plancher du chic studio et rapporter le tout à Mister Ti, le gérant qui passe de longues journées dans le lobby.

« Mais z'encore? » Que je vous entends soupirer comme des soupiraux, des hahas*, des sauts-de-loup, voire des étripe-chats en essayant en vain de mettre un commentaire (demandez à Katia comment faire):
  • La pluie et le beau temps : très relativement plus frais avec encore du 30C quotidien. Moins de soleil, plus de nuages et d'averses, des grosses averses. À faire déborder le groupe whatsapp du bureau de photos d'inondations un peu partout dans la ville ce matin, pour une 2e fois ce mois-ci. Ils sont un peu intenses sur le whatsapp d'ailleurs les collègues, mais fort sympathiques. La pluie de la nuit dernière était intense aussi, comme vous avez pu voir ci-haut, à moins de consulter ce blog juste pour les articles, à l'instar (!) de certaines revues d'antan. Je soupçonne certaines photos d'avoir été volées sur les internets par contre. C'est comme ça que partent les "fausses nouvelles". Ou en lisant trop vite son fil fb. Non, je ne vais pas à Copenhague bientôt voir le show de Nick Cave d'il y a 2 ans;)
  • Le moral : très bon pour l'âge. L'adaptation se passe plutôt bien, à 4 jours du 100e. L'occupation aide, mais évidemment que vous me manquez! Donnez des nouvelles, n'importe lesquelles.
  • Le physique : assez bon pour l'âge. Mais ça manque clairement de vélo de montagne, de grimpe et de IPA. On peut pas tout avoir.

Joyeux mercredi!

p.s. Parlant de hahas, y a quelqu'un qui a compris le jeu de mot laotien ou ça prend des explications? 555!


lundi 29 juillet 2019

mercredi 17 juillet 2019

Jour 61 - jeu de mots laotien

Nung
Song
Saam
Sii
Ha
Hok
Jet
Bpaaed
Kao
Sip

555 :)

mardi 16 juillet 2019

En allant au bureau, tout court.

Pas osé mettre ça dans l'article précédent, pour pas froisser personne, surtout avec les belles chemises repassées, mais j'ai aussi vu mes 2 premiers camions de vidanges: i) un gros 10 roues à benne avec 4 gars en arrière et en gougounes en train d'empiler plusieurs étages de sacs que les 2 gars d'en bas lancent à bout de bras. Le plus souriant des 6 m'a salué en passant: "Sabaidee!", ii) un vrai camion de vidanges comme on les connait mais en plus japonais, avec personne en arrière, heureusement, et un bel autocollant "From the People of Japan" sur la porte du chauffeur. Comme tedtptlt*, ça se passait aussi en 2015: http://kpl.gov.la/En/Detail.aspx?id=8535. J'ai pas osé prendre de photo, je me sentais comme un Chinois à la carrière Miron un vendredi. Et puis sinon rien de spécial à part que j'ai pédalé lentement parce que ça beau être la saison des pluies, il pleut vraiment pas souvent et il fait encore chaud comme dans une peau d'ours.
C'est bien tranquille au bureau ce matin, je me remets à mes lectures hydrologiques en attendant la pluie.
Bonne journée/soirée/nuit.

p.s. Ma collègue Mouk vient de whatsapper ça au groupe du bureau:
FYI: Maybe you interesting to know the meaning of Khao Phansa
The beginning of the Buddhist lent
On the 16 July 2019
Buddhist Lent is a period of three lunar months during the rainy season when monks are required to remain in one particular place or wat (temple). Monks and novices have to swear themselves to live in the same place. They can’t stay in the other places over night. During this period, monks are practicing meditation more than usual. Every full moon day, monks have to gather in one temple to recite “Phadhimoka” or 227 rules of monk. Khao Phansa Day is on the first day after the full moon of the eighth lunar month and marks the beginning of the three-month rainy season. The tradition of Buddhist Lent or the annual three-month rains retreat known in Lao as "Phansa". Khao Phansa means to remain in one place during the rainy season. There are two words “Khao and Phansa” Khao denotes “enter” Phansa represents a time of renewed spiritual vigor and Khao Phansa festival is a major Buddhism merit-making festival.

Je vous envoie les 227 règles dès que j'ai une minute.


*Tout' est dans tout' partout tout le temps, variation de TEDT publié presqu'en 2015 et aussi financé par le Japon, comme quoi...
https://keblogblog.blogspot.com/2014/02/des-chiffres-et-des-lettres-1_22.html

En allant au bureau, ou petite chose exotique no 3

En ce jour de pleine lune du 8e mois du calendrier bouddhiste, en pédalant au bureau,..

Un tour de stationnement de temple ce matin, juste pour voir pourquoi tout le monde au bureau a annoncé hier qu'ils allaient être en retard. C'est le Bouddha lent, ou Boun Khao Phansa.
Un genre de carême de trois mois qui permet de s'abstenir pendant la saison des pluies.

Du bien beau monde tout partout, en file amérindienne, sur leur 36, jolis sinh, chemise repassée écharpe pha biang pis toute, fleurs et offrandes plein les mains.

Pas pris de photo, je me sentais un peu comme un Chinois à l'oratoire un dimanche de Pâques.

Trouvé ça, qui date de 2015, mais considérant que ça dure depuis 2562 ans, ça ne fera pas un pli de plus dans le nombril de personne ni de Bouddha: https://laovoices.com/day-of-buddhist-lent-in-laos/








lundi 8 juillet 2019

Petite chose exotique no 2

Un ami dans l'châssis 


vendredi 5 juillet 2019

Nouvelles en vrac, en boucle et à la chaîne


Ni du gâteau ni de la tarte à la fête du Canada.

À la fête du Canada, on déménage, on court après un frisbee, on boit une bière et on mange de la pizza vous savez où près de la nouvelle maison.

La nouvelle maison, en gardiennage jusqu'à ce que les propriétaires reviennent de vacances à la fin du mois, se présente quotidiennement sans chat sans chien mais avec Dionne le jardinier (NDLR: j'avais bien dit que je reviendrais avec un nom de jardinier), se situe ici, jolie, et se voyage du bureau en 16 à 19 minutes selon la pluie, le trafic et le nouveau bécik.

Le nouveau bécik, en gardiennage jusqu'à ce que le propriétaire revienne faire un tour un jour ou que l'emprunteur quitte le pays, le plus tôt des deux, se présente comme un stumpjumper '92 presqu’aussi vintage que le diamondback rouge en repos à Montréal, les décalques, les tie-wraps, les shifters et un câble de frein en moins, et le rouge.

Le rouge est pas mal la couleur de la face qu'on a pendant une 1ère séance d'ultimate frisbee à vie par un chaud samedi après-midi dernier content d'enfin bouger mais en se disant en boucle qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux (...) NÀMM: il y a peut-être un âge où vaut mieux faire du sport plus qu'une fois aux deux mois et s'en tenir aux sports connus.

Le sport connu du mois est le ping pong joué avant-hier après le bureau et maintenant le titre d'un groupe messenger de 5 collègues fervents-es dont celle qui m'a insisté au frisbee : va falloir de la pratique pour retrouver les habiletés de jeunesse et marquer plus d'un point par game de 11.

Onze est vraiment pas la température qu'il fait en ce moment ou qu'il fera d'ici la fin de l'année, quoiqu'il fait à peu près onze degrés de moins que d'habitude ce qui est quand même bien malgré les nuages et qui nous amène autour de 27C à l'ombre le jour.

Le jour où j’ai commencé des cours de laotien c'était le même jour que le ping pong et que celui où j'ai recommencé à marcher normalement après le foutu frisbee et ça non plus, ce sera pas de la tarte ni du gâteau.

Ni du gâteau ni de la tarte à la fête du Canada.

À la fête du Canada, on déménage, on court après un frisbee, on boit une bière et on mange de la pizza vous savez où près de la nouvelle maison.

La nouvelle maison, en gardiennage jusqu'à ce que les propriétaires reviennent de vacances à la fin du mois, se présente quotidiennement sans chat sans chien mais avec Dionne le jardinier (NDLR: j'avais bien dit que je reviendrais avec un nom de jardinier), se situe ici, jolie, et se voyage du bureau en 16 à 19 minutes selon la pluie, le trafic et le nouveau bécik.

Le nouveau bécik, en gardiennage jusqu'à ce que le propriétaire revienne faire un tour un jour ou que l'emprunteur quitte le pays, le plus tôt des deux, se présente comme un stumpjumper '92 presqu’aussi vintage que le diamondback rouge en repos à Montréal, les décalques, les tie-wraps, les shifters et un câble de frein en moins, et le rouge.

Le rouge est pas mal la couleur de la face qu'on a pendant une 1ère séance d'ultimate frisbee à vie par un chaud samedi après-midi dernier content d'enfin bouger mais en se disant en boucle qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux (...) NÀMM: il y a peut-être un âge où vaut mieux faire du sport plus qu'une fois aux deux mois et s'en tenir aux sports connus.

Le sport connu du mois est le ping pong joué avant-hier après le bureau et maintenant le titre d'un groupe messenger de 5 collègues fervents-es dont celle qui m'a insisté au frisbee : va falloir de la pratique pour retrouver les habiletés de jeunesse et marquer plus d'un point par game de 11.

Onze est vraiment pas la température qu'il fait en ce moment ou qu'il fera d'ici la fin de l'année, quoiqu'il fait à peu près onze degrés de moins que d'habitude ce qui est quand même bien malgré les nuages et qui nous amène autour de 27C à l'ombre le jour.

Le jour où j’ai commencé des cours de laotien c'était le même jour que le ping pong et que celui où j'ai recommencé à marcher normalement après le foutu frisbee et ça non plus, ce sera pas de la tarte ni du gâteau.

Ni du gâteau ni de la tarte à la fête du Canada.

À la fête du Canada, on déménage, on court après un frisbee, on boit une bière et on mange de la pizza vous savez où près de la nouvelle maison.

La nouvelle maison, en gardiennage jusqu'à ce que les propriétaires reviennent de vacances à la fin du mois, se présente quotidiennement sans chat sans chien mais avec Dionne le jardinier (NDLR: j'avais bien dit que je reviendrais avec un nom de jardinier), se situe ici, jolie, et se voyage du bureau en 16 à 19 minutes selon la pluie, le trafic et le nouveau bécik.

Le nouveau bécik, en gardiennage jusqu'à ce que le propriétaire revienne faire un tour un jour ou que l'emprunteur quitte le pays, le plus tôt des deux, se présente comme un stumpjumper '92 presqu’aussi vintage que le diamondback rouge en repos à Montréal, les décalques, les tie-wraps, les shifters et un câble de frein en moins, et le rouge.

Le rouge est pas mal la couleur de la face qu'on a pendant une 1ère séance d'ultimate frisbee à vie par un chaud samedi après-midi dernier content d'enfin bouger mais en se disant en boucle qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux (...) NÀMM: il y a peut-être un âge où vaut mieux faire du sport plus qu'une fois aux deux mois et s'en tenir aux sports connus.

Le sport connu du mois est le ping pong joué avant-hier après le bureau et maintenant le titre d'un groupe messenger de 5 collègues fervents-es dont celle qui m'a insisté au frisbee : va falloir de la pratique pour retrouver les habiletés de jeunesse et marquer plus d'un point par game de 11.

Onze est vraiment pas la température qu'il fait en ce moment ou qu'il fera d'ici la fin de l'année, quoiqu'il fait à peu près onze degrés de moins que d'habitude ce qui est quand même bien malgré les nuages et qui nous amène autour de 27C à l'ombre le jour.

Le jour où j’ai commencé des cours de laotien c'était le même jour que le ping pong et que celui où j'ai recommencé à marcher normalement après le foutu frisbee et ça non plus, ce sera pas de la tarte ni du gâteau.

Ni du gâteau ni de la tarte à la fête du Canada.

À la fête du Canada, on déménage, on court après un frisbee, on boit une bière et on mange de la pizza vous savez où près de la nouvelle maison.

La nouvelle maison, en gardiennage jusqu'à ce que les propriétaires reviennent de vacances à la fin du mois, se présente quotidiennement sans chat sans chien mais avec Dionne le jardinier (NDLR: j'avais bien dit que je reviendrais avec un nom de jardinier), se situe ici, jolie, et se voyage du bureau en 16 à 19 minutes selon la pluie, le trafic et le nouveau bécik.

Le nouveau bécik, en gardiennage jusqu'à ce que le propriétaire revienne faire un tour un jour ou que l'emprunteur quitte le pays, le plus tôt des deux, se présente comme un stumpjumper '92 presqu’aussi vintage que le diamondback rouge en repos à Montréal, les décalques, les tie-wraps, les shifters et un câble de frein en moins, et le rouge.

Le rouge est pas mal la couleur de la face qu'on a pendant une 1ère séance d'ultimate frisbee à vie par un chaud samedi après-midi dernier content d'enfin bouger mais en se disant en boucle qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux (...) NÀMM: il y a peut-être un âge où vaut mieux faire du sport plus qu'une fois aux deux mois et s'en tenir aux sports connus.

Le sport connu du mois est le ping pong joué avant-hier après le bureau et maintenant le titre d'un groupe messenger de 5 collègues fervents-es dont celle qui m'a insisté au frisbee : va falloir de la pratique pour retrouver les habiletés de jeunesse et marquer plus d'un point par game de 11.

Onze est vraiment pas la température qu'il fait en ce moment ou qu'il fera d'ici la fin de l'année, quoiqu'il fait à peu près onze degrés de moins que d'habitude ce qui est quand même bien malgré les nuages et qui nous amène autour de 27C à l'ombre le jour.

Le jour où j’ai commencé des cours de laotien c'était le même jour que le ping pong et que celui où j'ai recommencé à marcher normalement après le foutu frisbee et ça non plus, ce sera pas de la tarte ni du gâteau.

Ni du gâteau ni de la tarte à la fête du Canada.

À la fête du Canada, on déménage, on court après un frisbee, on boit une bière et on mange de la pizza vous savez où près de la nouvelle maison.

La nouvelle maison, en gardiennage jusqu'à ce que les propriétaires reviennent de vacances à la fin du mois, se présente quotidiennement sans chat sans chien mais avec Dionne le jardinier (NDLR: j'avais bien dit que je reviendrais avec un nom de jardinier), se situe ici, jolie, et se voyage du bureau en 16 à 19 minutes selon la pluie, le trafic et le nouveau bécik.

Le nouveau bécik, en gardiennage jusqu'à ce que le propriétaire revienne faire un tour un jour ou que l'emprunteur quitte le pays, le plus tôt des deux, se présente comme un stumpjumper '92 presqu’aussi vintage que le diamondback rouge en repos à Montréal, les décalques, les tie-wraps, les shifters et un câble de frein en moins, et le rouge.

Le rouge est pas mal la couleur de la face qu'on a pendant une 1ère séance d'ultimate frisbee à vie par un chaud samedi après-midi dernier content d'enfin bouger mais en se disant en boucle qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux (...) NÀMM: il y a peut-être un âge où vaut mieux faire du sport plus qu'une fois aux deux mois et s'en tenir aux sports connus.

Le sport connu du mois est le ping pong joué avant-hier après le bureau et maintenant le titre d'un groupe messenger de 5 collègues fervents-es dont celle qui m'a insisté au frisbee : va falloir de la pratique pour retrouver les habiletés de jeunesse et marquer plus d'un point par game de 11.

Onze est vraiment pas la température qu'il fait en ce moment ou qu'il fera d'ici la fin de l'année, quoiqu'il fait à peu près onze degrés de moins que d'habitude ce qui est quand même bien malgré les nuages et qui nous amène autour de 27C à l'ombre le jour.

Le jour où j’ai commencé des cours de laotien c'était le même jour que le ping pong et que celui où j'ai recommencé à marcher normalement après le foutu frisbee et ça non plus, ce sera pas de la tarte ni du gâteau.

Ni du gâteau ni de la tarte à la fête du Canada.

À la fête du Canada, on déménage, on court après un frisbee, on boit une bière et on mange de la pizza vous savez où près de la nouvelle maison.

La nouvelle maison, en gardiennage jusqu'à ce que les propriétaires reviennent de vacances à la fin du mois, se présente quotidiennement sans chat sans chien mais avec Dionne le jardinier (NDLR: j'avais bien dit que je reviendrais avec un nom de jardinier), se situe ici, jolie, et se voyage du bureau en 16 à 19 minutes selon la pluie, le trafic et le nouveau bécik.

Le nouveau bécik, en gardiennage jusqu'à ce que le propriétaire revienne faire un tour un jour ou que l'emprunteur quitte le pays, le plus tôt des deux, se présente comme un stumpjumper '92 presqu’aussi vintage que le diamondback rouge en repos à Montréal, les décalques, les tie-wraps, les shifters et un câble de frein en moins, et le rouge.

Le rouge est pas mal la couleur de la face qu'on a pendant une 1ère séance d'ultimate frisbee à vie par un chaud samedi après-midi dernier content d'enfin bouger mais en se disant en boucle qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux, qu'il faut pas charrier, qu'ils sont donc en forme même ceux avec une bedaine, que la game finisse au plus sacrant, sinon la vie, vivement le plus tôt des deux (...) NÀMM: il y a peut-être un âge où vaut mieux faire du sport plus qu'une fois aux deux mois et s'en tenir aux sports connus.

Le sport connu du mois est le ping pong joué avant-hier après le bureau et maintenant le titre d'un groupe messenger de 5 collègues fervents-es dont celle qui m'a insisté au frisbee : va falloir de la pratique pour retrouver les habiletés de jeunesse et marquer plus d'un point par game de 11.

Onze est vraiment pas la température qu'il fait en ce moment ou qu'il fera d'ici la fin de l'année, quoiqu'il fait à peu près onze degrés de moins que d'habitude ce qui est quand même bien malgré les nuages et qui nous amène autour de 27C à l'ombre le jour.

Le jour où j’ai commencé des cours de laotien c'était le même jour que le ping pong et que celui où j'ai recommencé à marcher normalement après le foutu frisbee et ça non plus, ce sera pas de la tarte ni du gâteau.

Ni du gâteau ni de la tarte (...)

dimanche 30 juin 2019

Stéréophonie, ou petite chose pas exotique no 1

(Non, je vous parlerai pas de l'excellente pizz chez Fon's Pizza dans mon tout nouveau quartier.)


Je sais pas comment vous dire... la joie!
Par un beau dimanche après-midi tropical et un peu pluvieux.
Y a des petites choses de la maison qui manquent mais dont on se rend pas compte que ça manque tant que ça nous revient pas en pleine face dans les deux oreilles.
Doux bonheur, même en fidélité assez moyenne.
Comme à 8 ans, à passer des après-midis entre les deux caisses de son dans le 4 1/2 familial.
Vous essaierez pour le fun, en revenant de vacances.

Bon dimanche! :)



p.s. Tant qu'à y être, quelques perles audio-visuelles assez récentes pour célébrer ça à deux yeux deux oreilles, pour fans du cinéaste et du musicien:
p.p.s. Et dans le moins contemporain et le plus milneufcentsoixantedixhuitentrelescaissesdeson, pour les nostalgiques et ceux qui lisent jusqu'en bas:
S'il vous reste du temps après tout ça, enfoncez-vous dans un sofa sans fond, partez ça à 17:45 et faites pas le saut avec l'enthousiaste mandoline:)


mercredi 26 juin 2019

Khra Wat, ou petite chose exotique no 1

Je vous apprends sans doute vraiment rien si j’écris que je porte pas de cravate.

Certains savent que j'en possède une, achetée et portée une seule fois (ce serait idiot de l’avoir achetée 2 fois) pour une réunion d'une heure ou deux.
À Paris.
Où tous les Français présents étaient en col roulé.
Quand on travaillait en environnement et qu’on envoyait sept personnes en jumbojet à Paris trois jours pour une réunion d’une heure ou deux. Jet 7 ça s'appelait. La Belle Époque. Hélas ça nous mène où on est rendus, ça fait des plis poches et une cravate dans le placard.

Un ex-coloc et une quasi-quinqua, l’un n’empêchant presque pas l’autre, sauf le genre, quoique, se rappellent peut-être vaguement m'avoir vu avec une cravate pendant trois jours à une conférence alors que j'étais jeune, docile et bénévole.

Un autre, celui-là à la fois ex-coloc et vraiment pas moins quasi dans le quinqua, m’a aussi vu en porter une fièrement aussi resplendissante que minuscule au primaire en rang, parmi d’autres, autant d’éclairs rouges au milieu des sœurs grises.

Voilà pour la confidence du jour, en désordre chronologique.

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Pour (ou À) la Saint-Jean, je suis allé en Thaïlande.
Ça fait chic à dire comme ça dans un salon, un party de cuisine ou un blog de voyage, mais je suis resté en Thaïlande environ 12 minutes en marchant lentement.
C'est peut-être ça qui est le plus chic en fait.
Mais rien pour s'épivarder, encore moins sur une plage de Koh Phi Phi.

Ça s'appelle "faire le tour du poteau", en quelques étapes relativement simples:
1- sortir du Laos à pied, tamponné par un doué douanier;
2- monter dans un bus à 4000 kips pour traverser le Mékong par le pont de l'Amitié, sans se rendre compte que le sens de circulation change en traversant, comme passer de la France à l'Angleterre mettons, ou l'inverse, du Japon à la Corée, celle que vous voulez;
3- descendre du bus et immigrer en Thaïlande (avec pas de visa pour les Canadiens);
4- marcher 200 m vers Koh Phi Phi, traverser la rue, marcher 200 m vers le Mékong;
5- émigrer de la Thaïlande;
6- monter dans un bus à 15 bahts pour retraverser le pont en s'assurant d'être tout estampilloponner à la bonne place;
7- aller au guichet "Visa on Arrival" où deux douaniers laotiens regardent un film d'action thaï sur une grosse tivi coréenne et concomitamment sur leur téléphone chinois pour ne rien manquer de la trame narrative fort élaborée, tout en émettant joyeusement du visa;
8- présenter: 2 formulaires pré-dûment remplis, 1 passeport, 42US$ comptant, une photo-passeport, et, dans mon cas, une lettre écrite en laotien par le ministère des Affaires Étrangères qui me permet d'avoir le fameux visa d'expert E-B2 en principe bon pour 6 mois, de multiples entrées/sorties dans le pays et sans doute un coupon-rabais pour un pot de vitamines.

Ceci fait, un des douaniers, soit le plus anglocapable, soit celui ayant vu le film le plus souvent, me signifie que tout est ben beau et que c'est valide pour un mois pendant lequel je ne peux pas sortir du Laos mais que je peux occuper à faire les démarches pour la prochaine étape qui va vraiment me permettre de rester 6 mois et de faire de multiples entrées/sorties sans faire le tour du poteau à chaque mois. Rien sur le pot de vitamines.

En tout et partout, bureau-poteau-bureau, chauffeur-bus-marche-bus-chauffeur: 2h30 peut-être, tout au plus.

Voilà pour le voyage du jour, en Thaïlande et en ordre chronologique.

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Y a des p'tites choses comme ça dans les pays étrangers qui en ont pas l'air mais qui font que vous savez vraiment que vous êtes moins chez vous.
Avec le chauffeur, appelons-le M. Keo, d'abord parce que c'est son p'tit nom, ensuite parce qu'il y a déjà une Keo au bureau, je me suis rendu à la shop de photos de passeport par un chaud matin de Saint-Jean. Il y en a plusieurs juste en face du ministère des Affaires Étrangères, c'est pratique pour tout le monde et payant pour certains. Dans la shop la plus invitante, celle où il y a une madame sur le trottoir qui t'invite de cent mercis le client vers l'intérieur, il y a un monsieur assis à un ordinateur et un jeune avec un gros appareil-photo du genre nikon D950 double full frame turbo. Devant le miroir, on se place le toupet ou on se rajuste la permanente, on s'assoie sur un petit banc qui tourne, dos au mur jaune-gris et on essaie de ne pas sourire.
Jusqu'ici, rien d'exotique, presque comme chez les gens coûteux.
Le jeune prend la photo, puis au lieu de l'imprimer et de vous remettre le tout, la transfère sur son grand écran puis se met à sérieusement vous arranger le portrait devant tout le monde et à vous mettre sur votre 36. Ça dure un gros 15 minutes., un pro. À 25000 kips pour 6 photos sur le 36, c'est un très bon deal, vous ferez les maths.
C'est pas tant le mur qu'il a blanchi, ni les rides qu'il a enlevées.
C'est plutôt ce qu'il a superposé, et la touche finale en couleur.

La rouge faisait un peu primaire.
La jaune, beaucoup trop France.
La verte, un peu trop conférence.
M. Keo trouvait qu'avec la bleue, c'était mieux.
Les douaniers ont pas passé de commentaires.

Je vous montre pas les cinq photos qui restent, mais j'ai beaucoup ri.

Voilà pour la petite chose exotique du jour, en ordre chromatique.






Photographie

Quelques images se trouvent maintenant dans un Flickr près de vos doigts.
Ici: photos du Laos
Ou dans la section Album photos juste à votre droite si vous êtes dans la version web.

Y en aura d'autres.

mercredi 19 juin 2019

Aux vues et à l'ouïe


(Note: ça aurait pu s'intituler "Aux vues et on sue", mais y a la clim aux vues)

À l'institut français :
1- Cinéma
Cinoche vendredi dernier : https://www.if-laos.org/events/belle/On prend ce qui passe. 10000 kips l'entrée (1,60$). Y avait juste moi et une madame de la fadol dans la salle, dommage.

2- Musique
À défaut d'aller aux Francos :
Si on survit aux 40 minutes de « Brutal Death » (!), y a le même band reggae qui jouait à ma 1ère sortie de bar samedi dernier. Ils étaient bons, mais est-ce bien nécessaire deux soirées de reggae dans la même année?

Peut-être. On prend ce qui passe… ou l'inverse.




3- On court les concours?
Lâcher la guitare, apprendre le khaen, et jouer... La Marseillaise, ben khaen! Avec Kaïn?



Au cinéplex du coin :
On ne m'y verra sans doute pas prochainement.
Quoique. Peut-être pour MIB, ou la vie secrète des pets.

lundi 17 juin 2019

Xe Bang Fai - Sortie No 1

Quelques images qui bougent pour finir la fin de semaine et commencer la semaine sur un bel air d'aller de 3 minutes 21 secondes... attachez vot' toupet et montez le volume dans votre mopette!



dimanche 16 juin 2019

Du café, de la jasette, un bécik, une maison, cinq chats, une 1ère sortie, pas de souris mais une verte.

De la lecture de dimanche matin, pour se changer les idées au 30e jour.





Au fond sur la photo, le Trio Coffee + Coco&Co (même proprio)… jusqu'ici mon refuge des matins de fin de semaine.
Excellent espresso, moins cher qu'ailleurs : 10000 kips.
Bol énorme de fruits sur smoothie mangue et banane très satisfaisant même si un peu trop sucré : 45000 kips 
Quand on arrive assez tôt, y a même du très bon croissant et de l'excellente chocolatine.
Et à toute heure, un joyeux trio de Laotiennes qui y travaillent, souriantes et fort sympathiques.
Pas encore été voir Suzette la porte à côté.

En avant-plan, entre le beau casque jaune et la rue, on remarque la nouvelle monture depuis une semaine. Un miracle de la technologie qui donne vraiment beaucoup plus d'agrément dans les déplacements que la version Mary Poppins turbo à panier de mes premières semaines. Plus d'agrément sur les trottoirs, dans le trafic, à l'envers, à l'endroit, à tort et à travers (tiens ça me fait penser, pour ceux qui sont en manque de digression furtive, tapez « Thor »  dans la case « rechercher sur ce blog », à droite sur la version web, pas la mobile, et constatez que ça nous ramène à des températures plus fraiches. Un peu déprimant de s'autociter, désolé c'est l'âge, faut s'y faire, ça ira pas en s'améliorant et techniquement j'ai personne d'autre à autociter, mais le jeu de mot du 26 juillet 2012 est pas si mal finalement, et en relisant les pouces du 5 août 2011, ça donne envie de voir mai en Norvège. Tapez surtout pas « ThPÞór », c'est pire, on tombe sur la warden sexy. Ceci dit, retournons au vélo et au thermomètre barré à +40C), à gauche, à droite, dans le milieu, à dépasser les mopettes chaudes et le show de boucane, à faire tout ce qui faut pas faire à Montréal mais sans les opportunités de tickets, dans ce perpétuel Festival du Near Miss Lao (pour les adeptes de la santé-sécurité sur chantiers de construction).

(D'ailleurs, je vous ai conté la seule fois de ma vie où j'ai eu un ticket en vélo
À Montréal, en allant à mon rendez-vous VIP avec Leonard, Bono et Brigitte? 
En brûlant assez bonnement une verte, la même que d'habitude. De piéton, mais verte quand même.
15 piasses. Rien pour s'obstiner longtemps avec les deux zélés qui jouaient à la police. Surtout qu'on m'attendait. C'est d'ailleurs presque permis depuis le 18 avril de cette année (https://saaq.gouv.qc.ca/salle-de-presse/actualite/utilisation-des-feux-pour-pietons-par-les-cyclistes/). 372 jours plus (trop) tard.
Je vous ai pas conté ça? 
Que trois semaines plus tard ça sonnait à ma porte. 
- Bonjour, vous êtes bien vous? 
- Euh, je suppose que oui.
- Celui qui a brûlé une verte en bécik il y a 3 semaines? 
- C'est tout-à-fait moi.
- Sylvain Machin Huissier Un Peu Frais.
- Huissier?!
- Oui, oui, Huissier. Signez ici svp. Voilà. Merci, bonne journée.
Un ticket de 15$ en vélo, ça va toujours, même si c'est 15$ + le fonds de survie des mouffettes aplaties = 48$
Un ticket de 15$ par huissier tout frais... là j'ai toujours pas compris.
C'était en avril 2018, j'ai pas écrit à ma mairesse pour ça, mais ça fait du bien de vous en jaser.)

Ceci ventilé entre parenthèses, le Giant Rincon pas neuf mais efficace est une gracieuseté de Derin, en attendant que je me décide à en acheter un neuf à 350$US. Derin c'est la montréalaise de Winnipeg qui est responsable du département environnement à la job, ma boss genre, et qui était en Mongolie toute la semaine pour un workshop. Y a moins exotique. 
Elle m'a aussi prêté sa maison à gardienner quelques jours. 
Gros luxe: une cour, manguiers et cocotiers dedans, un grand salon, 4 chambres, 5 salles de bain, 5 chats, (oui vous avez bien lu, 5 salles de bain) dont 2 un peu errants, dont un siamois malcommode mais finalement le plus à sa place ici (comme le chou de siam, et étonnamment, le rutabaga, dont le nom, encore plus étonnamment, viendrait du suédois), qui entrent pas dans la maison (on ne parle plus de chou, si vous suivez toujours), comme le jardinier laotien (qui n'a pas vraiment besoin de jardiner dans la maison et qui est à sa place au Laos, on présume). Ça fait que chacun avait sa pièce et tout le monde a survécu sans antihistaminous, même le jardinier. Je mets pas de photos de chats, je suis encore un peu allergique et vous en voyez plus passer sur les internets que votre bande passante peut en passer.
Je pourrais aussi vous donner le nom de chaque chat et ce que chacun mange soir et matin, mais là je pense que je perdrais les 2-3 qui lisent encore. Je vous reviens avec le nom du jardinier par contre.

À part Derin et moi, y a aussi deux Laotiennes pas mal allumées dans l'équipe: Sopavanh, dite Soh, et Mouksy, dite Mouk.
On n'a pas fini de s'émerveiller des noms laotiens et des diminutifs. Ça fait juste commencer. Je vous ai dit que la chouette infirmière qui m'a vacciné contre la rage à Montréal, pas juste à Montréal en fait, la rage en général, mais la vaccination était à Montréal, est laotienne par un autre grand hasard existentiel et s'appelle Siriphone? Je vous laisse y penser 2 secondes. Siriphone. J'ai pas demandé son p'tit nom. Et puis parlant de vaccins, vous le saviez vous qu'on peut avoir 2 doses à 250$ la dose de rage intra-musculaire ou 2 doses à 200$ la dose de rage sous-cutanée et que la seule différence, c'est 100$. On argumentera que c'est parce qu'intra-musculaire est nécessairement aussi sous-cutanée, mais pas aujourd'hui. Vous saviez aussi que la différence entre être vacciné à Montréal contre la rage en général et ne pas être vacciné nulle part en particulier, c'est 48 heures et 400$ (ou 500$)? 
Et bien c'est grâce à Siri que je sais tout ça.

Bref :), belle première expérience de terrain il y a 10 jours, c'était avant les chats, dans la magnifique province de Khammouane.
Quatre jours.
Six heures de route aller, en mini-van avec chauffeur, plus DerinMoukSohSomphone (dit Phone, et j'entends d'ici les Gaspésiens calembourgeoiser allègrement), un fonctionnaire du ministère des ressources naturelles et de l'environnement au niveau national qui participait au projet précédent, et moi-même, dis-je.
Rencontres avec les fonctionnaires de la province et des districts de Mahaxai et de Gnommalath (là, je vous dis tout de suite, y a au moins 40 façons d'écrire Yomalat en alphabet latin pour que ça sonne comme le laotien, dont l'alphabet est basé sur le siamois ancien (tetdt*), alors commencez pas à me dire que je fais des fautes. J'en fais, mais pas dans Gnomarat).
Beau décor dans le genre karstique spectaculaire. À passer du temps à Vientiane, on oublie la beauté naturelle du reste du pays. Et puis j'avais pas réalisé que j'allais travailler en pleine face dedans, le karstique spectaculaire, et à quelques km des parois des Green Climbers. 
Si c'est pas de l'Adon avec un grand A ça, je sais pas c'est quoi.
Le retour s'est fait en 2 shots, un jeudi pm et un vendredi am. 
Ça conduit moins de soir en région, trop de moufettes à aplatir j'imagine, et pas de fonds.

Le vidéo de la sortie sort bientôt d'ailleurs, à ce qu'il paraît.

Assez jasé, je vais me relire pour voir si j'ai tout compris.
Bonne journée!

p.s. En sautant les parenthèses, ça se lit vraiment plus vite.

*tout' est toujours dans tout'