dimanche 7 août 2011

Sur le pouce... Suite et fin

Ah le pouce en Norvège, une vraie boite de chocolats...

Jeudi en allant vers le nord du Cap Nord:
- un pêcheur en minivan sur 7 km
- mon 1er "camping car" (comme seuls les français peuvent le dire): Julio, Helena et les 2 bambinos, accompagnés du beauf Alessandro, ou l'inverse. Des Italiens. Sur 8 km, au début du sentier pour Knivskjelodden.

Vendredi matin, détrempé bord en bord jusqu'à la moelle des dents, frette comme un poulet déplumé en janvier, en marchant sur le chemin d'Honningsvåg depuis une heure:
- 2e camping car: un couple d'Italianos (ni?) et leur bambina (i?), à qui je dois une sacrée chandelle pcq je sais pas dans quelle hypothermie je serais arrivé en ville.

Samedi:
- Honningsvåg - Skaidi, 122 km: 1ere auto qui passe, me ramasse. 10h du mat'. Winnebago Deluxe. Voir notes sur la photo. Un couple de retraités Autrichiens/Allemands aux cheveux tout blancs, vivant en Suisse (Lucerne). Juste deux dans c'te gros bateau-là. Encore une fois inattendu comme lift.
- Skaidi - Alta, 90 km: Golf VW ou équivalent. Un pêcheur Islandais chauve venu travailler en Norvège et un peu trop esseulé à mon goût quand il a commencé à me parler qu'il avait rien à faire de son samedi de congé et qu'il y avait une belle piscine à Alta. J'attendais juste qu'il me parle de sauna pour sauter du char. Est venu m'accompagner au musée d'Alta, que je tenais pas à voir du tout, mais qui m'a permis de le semer, à contempler lon-gue-ment et en détails les "fameux" pétroglyphes de ce site de l'UNESCO. Belle exposition sur la découverte et la recherche scientifique sur les aurores boréales par contre.
- Alta - Alta, 15 km: Mme Machinsklødvåg, très gentille Norvégienne avec laquelle j'aurais pu jaser des heures mais qui tournait à gauche au coin. Étonnamment, 1ère jasette du voyage sur le tueur d'Olso.
- Alta - camping de Tromsø, 500 km, env. 6h, Ford familiale TDI 2004, 130000 km, achetée usagée en 2010 pour 125000kr, 6,3l/100km: Ondrea (j?), un autre chauve, Norvégien celui-là, fin trentaine, suspicieux pour les 2 premières heures, jusqu'à ce qu'il commence à me parler de sa blonde finlandaise. Là seulement j'ai pu relaxer. Propos informatifs intéressants sur un paquet de norvègoiseries et de Laponeries (salaires, conditions de vie en ville et en campagne dans le nord, chasse et pêche, les Lapons et leurs rennes, etc.).

Voilà. En 2 semaines, à part un lift dont je me serais passé, l'expérience d'un quadragénaire sur le pouce en Norvège est on ne peut plus satisfaisante. Fini maintenant. Peut-être à jamais, qui sait?

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