mardi 2 août 2011

Un jeudi 28 juillet: descendre en bas et traverser en souliers

Certains diront d'emblée et à raison qu'on assiste ici à du blog(u)age de rattrapage. Quand on perd 31 juillet à 28, c'est qu'on est en rattrapage, pas de doute dans le fjord intérieur (comme dirait l'autre...). Tiens, je vais peut-être prendre de l'avance et vous raconter ma journée au bureau du 10 août, ce serait ça de fait. J'y pense. En attendant, voici venir à vous un 28 comme il s'en est peu fait cette journée-là.

SOMMAIRE EXÉCUTIF
1- Ascension de ce qui reste du Hermanndalstinden;
2- Descension côté ouest, du mauvais côté d'un petit fjord;
3- Discussion de logistique avec une aborigène locale-locale, comme on dit dans l'industrie, et son chien, un grand Danois brun et gentil;
4- Marche à rebours tout en sacrant en norvégien, pas exactement sur mes pas, mais encore dans l'høskty de bouette, pour m'apprêter à faire le tour du fjord;
5- Quelques minutes plus tard, rencontre miraculeuse et discussion de transport marin avec un aborigène moins local mais en vacances, et sa blonde, une grande Blonde avec des chaussons noirs (en néoprène, bien évidemment);
6- Traversée du fjord avec le kayak de la Blonde, packsac au dos, mais jupette à la taille. Facteur de sécurité = ø (ici, et ici seulement, se prononce "zéro pis une barre", comme on dit dans le domaine), si ce n'est que son chum me suit pour i) pas que je verse dans l'eau à 4°, ii) ramener le kayak à sa blonde, iii) pas que je me sauve avec le dit kayak. Si vous avez coché i et ii, vous êtes bons, payez-vous 1 bonne bière froide (3 si vous êtes pas en Norvège, c'est le même prix). Si vous avez pensé 2 secondes que j'aurais pu me sauver en kayak avec un packsac sur le dos qui risque de me faire verser à chaque coup de pagaie, vous êtes vraiment nul en kayak. Payez-vous un cours au pc;
7- Marche de 2h, de Vinstad à la plage de Bunes, histoire de finir la journée sur les genoux;
8- Montage de tente dans un autre endroit mythique et fabuleux;
9- Dodo comme en plein jour, le soleil dans 'face et l'Atlantique plein les oreilles.

CHAPITRE UN
Debout à 7h04 (aux aguets, somnolant depuis 4h, enfin une baywindow d'opportunité dans un plafond pas beaucoup plus haut que le plancher de ma tente).
Début de l'ascension vers 7h52 (le temps de me préparer un bon déjeuner nutritif constitué d'une barre d'énergie pure faites par elles et pour elles, mais assez fort pour lui, les connaisseurs salivent déjà, eh oui, une bonne Luna Bar au citron);
De 9h à 10h30, au sommet à virer en rond, ébaubi comme un Indien en Inde devant un touriste en autobus, en fixant au loin et au proche les beautés de l'univers, la mer des deux bords, les pics qui sortent des nuages, les nuages qui lèvent à pas feutrés, le ciel, le bleu, les autres couleurs, les choses. Aussi fait quelques beaux moments vidéos.
De 11h33 à environ midi, à la tente pour faire les p'tits (expression encore plus étrange). Dans la descente, j'ai croisé Anne-Katerine et Noodle, tel que mentionné l'autre jour. (D'ailleurs, à bien y repenser, c'est plutôt 5'11". Ça laisse environ 9" pour le chien et 5'2" pour l'Allemande. Ça m'a tracassé beaucoup cette question, et vous aussi j'en suis sûr. Bien content que ce soit enfin réglé.)

CHAPITRE DEUX
Vers midi, re-départ pour descendre côté ouest dans le légitime but de prendre un bateau à l'endroit indiqué sur la carte pour traverser un petit fjord. Dans la descente, østæbøyre de zigonnage d'une heure pour trouver un raccourci fantôme, à descendre pis remonter une kjriÿss de paroi verticale à l'aide de cordes placées là spécialement pour fourvouvoyer le touriste et l'aider, l'aider à aller nulle part. Pas content le touriste.
Après le zigonnage et la montée de lait (ou laid, rendu là le touriste était pas beau à voir), se rendre tout en bas, au fond du petit fjord, à la station électrique, a bien dû prendre 2h, mettons. Un 2h bien pentu, mais surtout dans la kvaålÿs de bouette. À l'heure qu'il est, il serait donc 15h et il fait beau temps, dans les 20°C même.
Une marche d'une heure, toujours en milieu bien humide, jusqu'au micro-hameau où passe le bateau-taxi s'en suivit à la fois en maugréant des pieds et en jubilant des yeux. C'est beau un fjord. Et les petits sont toujours les plus cutes, à ce qu'on raconte en général.

CHAPITRE TROIS
voir le sommaire exécutif, tout a été écrit là-dessus, en rajouter serait comme en beurrer épais dans la poêle et, de toute façon, ma batterie de iphone n'en peut plus de ce pitonnage incessant.

CHAPITRE QUATRE
voir Chapitre Trois

CHAPITRES CINQ, SIX, SEPT, HUIT et NEUF
voir Chapitre Quatre ou Trois, ça revient presque au même après tout.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire