vendredi 5 août 2011

Sur le pouce...

Le jeudi 4 juillet 2011, vers les 9h34:
Après avoir divagué en temps réel sur le navire de l'Âge d'Or, je reviens... ah ben non, je reviens pas du tout, que vois-je à l'horizon... que dis-je, que vois-je, qu'entends-je devrais-je dire! CE SONT DES ZOÉLIENNES! Que c'est beau que c'est beau. MAIS ÇA FAIT DU BRUIT!!! On n'entend plus ronfler les p'tits vieux qui, sitôt levés de bien bonne heure, sont venus s'assouplir au Deck 7, où j'avais commencé à me plaire d'y être pratiquement seul. Ah, mon 1er parc éolien norvégien, en pleine mer lapone. Les curieux iront voir sur l'internet, on se situe quelque part entre Hammerfest et Honninsvåg. Et il y a tout un vent, et de la vague en masse. Burp. Bon, j'arrête le pitonnage, ça brasse trop. Étrangement, dès qu'on a commencé à voir les zoéliennes, tout le monde s'est mis à avoir des nausées, des bourdonnements, voire même des vrombissements terrifiants. Le Capitaine en n'a même pas fini son 38e cocktail...

(Une fois les zoéliennes passées)
Bon, j'étais en bateau d'essayer de revenir quelques jours en arrière, mais c'est fou comme il s'en passe des aff... Ah non! Une autre Trollée (enfin réussi à ploguer Troll... ça change des Lapons) d'éoliennes... au moment où nous accostons Havøysund. Un hameau bien ventilé, pas d'autre mot, auquel ces merveilles du génie humain s'intègrent savamment dans le non-bâti de l'arrière-plan. Chef-d'œuvre évident d'un Chef en Paysage connaisseur en la matière.

Bon, l'émoi passé, revenons vite en arrière avant que l'avant ne nous amène encore au moulin son eau d'imprévus. Que c'est formidable les croisières tout de même!
Alors (je fais ça vite) dimanche dernier, j'ai fait, dans l'ordre:
- du pouce
- du bateau
- de l'autobus
- du pouce

Jusque là, rien de particulier, l'histoire suit son cours. Bon, le pouce... ça rappelle un peu le p'tit Poucet. Et qu'est-ce qu'il y avait de formidable dans le p'tit Poucet? Eh oui, les bottes de Sept Lieues! Pourquoi elles étaient si formidables les bottes de Sept Lieues? Eh bien parce que d'un pas, normalement environ trois pieds, un mètre si vous y tenez, même un gars d'un pouce, d'où le nom, faisait sept lieues (soyez certains de bien relire pour ne pas confondre les unités, c'est important les unités, surtout les distances, parlez-en à la NASA. Et pas lieux, lieues*, en passant). Ah ah (et non "à Å"), vous me voyez venir avec mes grandes bottes... eh oui, dimanche dernier, par une analogie incroyable avec ce grand conte assez "gore" finalement dans lequel un ogre (gore, ogre... hasard?) mange tous ses enfants pensant bien faire et manger ceux d'un autre, j'ai fait du pouce sept fois, eu sept lifts et parcouru de nombreuses lieues (un nombre plus précis viendra, un multiple de sept serait idéal, lorsque j'aurai accès au net - vous voyez que j'essaie d'abréger, je ne dis même plus "internet", mais "net" pour faire plus court. C'est aussi plus cool, on en conviendra.) Avoir eu les lifts en même temps et on aurait pu avoir une analogie avec le conte du tailleur qui en avait tué sept d'un coup (des mouches, et non des géants comme tout monde croyait à tort... et puis vous vous ferez lire l'histoire avant de vous coucher si vous ne vous en rappelez pas), mais vous savez bien que c'est impossible, sept lifts d'un coup, sans ubiquité. mais ne me partez là-dessus, j'essaie de faire vite, pendant l'escale.
Sept lifts, tous inespérés, surtout le dernier... Bon, le bateau repart. Dommage, j'aurais bien voulu vous les raconter ces sept lifts.

*http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lieue

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